news-details
Arts et People

Mort de Marie Trintignant : les nouvelles confidences de sa mère, Nadine, sur les dernières heures de l'actrice

Dix-huit ans après la mort de sa fille Marie, Nadine Trintignant se confie comme jamais sur les heures qui ont précédé le drame dans un documentaire poignant, "Marie Trintignant, tes rêves brisés", disponible sur la plateforme d'Arte. Sa carrière, tout comme sa vie, ont été stoppées d'une terrible façon. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003 dans leur chambre d'hôtel en Lituanie où elle tourne le téléfilm Colette, une femme libre, Marie Trintignant reçoit plusieurs coups de la part de son compagnon Betrand Cantat, avec qui elle vivait depuis plusieurs mois une relation tumultueuse. "Une vingtaine de traces de coups est apparente" seront recensés, tandis que la comédienne elle, s'éteint le 1er août suivant des suites d'un œdème cérébral, causé par les coups portés. Une tragédie, élevée en symbole dans la lutte contre les féminicides, que Nadine Trintignant n'avait pour ainsi dire, pas vue venir. Si elle s'épanche à l'occasion sur la mort de sa fille Marie, Nadine Trintignant a décidé de se livrer comme jamais dans un documentaire, Marie Trintignant, tes rêves brisés, disponible sur la plateforme d'Arte. Une "lettre d'amour" de la part de la réalisatrice qui depuis dix-huit ans n'a pas touché à une caméra, alors que sa fille aînée est morte durant le tournage du téléfilm qu'elle réalisait. Toutefois, même si elle la voyait tous les jours, elle confie qu'elle "n'avait rien compris" à ce que sa fille traversait en privé. "J'avais remarqué qu'elle était de plus en plus triste. Elle changeait sous l'influence de cet homme", admet-elle, précisant par ailleurs qu'aux vues de son caractère, du genre "à se lever et partir", il était "inconcevable qu'il y ait un grave problème". Nadine Trintignant n'a "pas pensé que Marie pouvait se faire battre" Même un SMS que Marie Trintignant a envoyé deux semaines avant le drame à sa mère Nadine n'a pas mis la puce à l'oreille à cette dernière, qui précise que leurs "rapports étaient souvent sur le ton de l'humour". Dans ce message, elle citait "un vers de Baudelaire : 'Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille'", avant de signer "Ta fifille battue". "Je n'ai pas pensé une seconde que Marie pouvait se faire battre. Ce qui l'a empêchée de partir, c'est qu'elle était respectueuse envers les metteurs en scène, et encore plus avec moi", concède l'ex-femme de Jean-Louis Trintignant, qui précise par ailleurs que si elle ne connaissait jusqu'alors pas la haine, "un sentiment destructeur", ce n'est plus le cas depuis dix-huit ans, assumant qu'elle "l'éprouverai toujours". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!