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Arts et People

Meurtre de Lola : Dahbia B. apte à être jugée mais... Ces conclusions de l'expert psychiatre qui glacent le sang

Incarcérée dans l'affaire du meurtre de Lola, Dahbia B. a subi un examen psychologique. Le Parisien révèle les conclusions du rapport de l'expert, qui a analysé la personnalité de la suspecte. Le profil de Dahbia B. se précise. Suspectée du meurtre de la petite Lola, tuée en plein Paris puis cachée dans une valise, elle a subi un examen psychologique depuis la maison d'arrêt des femmes de Fresnes où elle est actuellement incarcérée. Comme le révèle Le Parisien, samedi 10 décembre, un expert a épluché ses auditions avec les enquêteurs mais l'a aussi rencontrée à trois reprises afin de lever le voile sur sa personnalité. Dans son rapport, il explique d'abord que Dhabia B ne souffre "d'aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement", et que, selon lui, elle pourrait donc être jugée par la justice. L'expert pointe "un trouble grave et complexe de sa personnalité" et la décrit comme une femme "dangereuse" avec un "risque de violence étant évalué comme très élévé". Aux policiers durant ses interrogatoires, Dhabia B. aurait avoué avoir tué Lola, expliquant vouloir se venger de sa mère, gardienne de leur immeuble qui aurait refusé de lui donner un badge, avant de se rétracter. "Dieu voit tout, c'était un fantôme qui a tué cette petite sans que je le sache", aurait-elle expliqué aux enquêteurs, évoquant à plusieurs reprises des "fantômes". "Les questionnements devront se centrer sur le féminin, l'enfance et la notion de souillure au cœur de son intimité... L'idée inconsciente aurait été de se rapprocher de l'idéalisation d'une enfance perdue lors du décès de ses parents, écrit l'expert dans son rapport dévoilé par Le Parisien. Elle se serait sentie comme une enfant orpheline face à l'adversité du quotidien, le tout exacerbé par sa vie précaire sur le plan social et sentimental." Dhabia B entretient "un rapport de domination" avec ses proches Toujours selon le rapport du psychiatre, versé au dossier, Dahbia B. possèderait "un haut potentiel narcissique psychopathique, c'est-à-dire une surestime de soi" mais aussi "une tendance à la manipulation ainsi qu'une structuration perverse de sa personnalité tentant de disséminer le trouble et la confusion chez son interlocuteur". Dans les faits, la suspecte dans le meurtre de Lola souffre de "mensonge pathologique". L'expert a également noté une "absence d'empathie et de culpabilité" dans l'affaire pour laquelle elle est incarcérée depuis plusieurs semaines mais aussi "un rapport de domination" qu'elle ferait subir à ses proches" : dans ses rapports familiaux et amicaux, "l'autre devient sa proie, un moyen de jouissance sur lequel elle pose son emprise".

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