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Meurtre de Justine Vayrac : la jeune femme a-t-elle été droguée ? Les dernières expertises lèvent le doute

La jeune femme de 20 ans qui a trouvé la mort le 23 octobre dernier avait suspecté avoir été droguée en boîte de nuit, et jusque-là le doute sur une éventuelle absorption de drogue était total. Les conclusions de l'analyse toxicologique pratiquée sur le corps de Justine Vayrac ont enfin été dévoilées au public par le procureur de la République de Limoges : la jeune maman de 20 ans s'était sentie mal durant la soirée du 23 octobre et était persuadée qu'une substance avait été déposée dans son verre. Le voile est à présent levé. "Aucune trace de produits exogènes" dans le sang de Justine Vayrac Jeudi 8 décembre, le Procureur de la République de Limoges, Benjamin Porcher, a dévoilé publiquement les résultats des analyses toxicologiques pratiquées sur la jeune femme, tuée à Brives-la-Gaillarde dans la nuit du 23 octobre 2022. "Il n'a été retrouvé aucune trace de produits exogènes" a expliqué le magistrat dans un communiqué de presse, infirmant la thèse selon laquelle Justine Vayrac avait été droguée à son insu. Dans son organisme ont été retrouvés de l'alcool et des médicaments prescrits à la maman du petit Gabin, suite à sa récente tentative de suicide. Le doute est donc levé sur l'hypothèse d'une substance qui aurait pu être placée dans le verre de Justine Vayrac tandis qu'elle se trouvait en boîte de nuit. Le principal suspect, placé en détention provisoire après sa mise en examen pour meurtre, avait reconnu avoir tué Justine Vayrac et avait également mené les enquêteurs à l'emplacement où il avait enterré son corps. La cause de la mort a également pu être mise à jour suite aux différentes analyses et il est indiqué que c'est un étranglement qui a été fatal à la jeune femme. En effet, une ficelle retrouvée autour du cou de Justine Vayrac a tracé un "sillon de pendaison complet" qui a fracturé son larynx. En plus des coups très violents reçus par la victime comme en témoigne son autopsie, il semble que son visage ait été la partie la plus touchée : nez cassé, "plaie délabrante" courant jusqu'à la mâchoire, due selon les légistes "à de multiples coups à l'aide d'un objet contondant" lequel n'a pas encore été retrouvé. De nombreuses zones d'ombre que le mis en examen devra éclaircir devant le Juge d'instruction prochainement.

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