Massacre dans une école au Texas : le maire de la ville prend une décision radicale et définitive
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Une école primaire d'Uvalde, au Texas
"Vous ne pourrez jamais demander à un enfant ou à un enseignant de retourner dans cette école".
Suite à la fusillade du 25 mai, où 21 personnes ont trouvé la mort dans une école primaire d'Uvalde, au Texas, le maire de la ville a annoncé une prochaine démolition de l'établissement, le 21 juin dernier.
"Vous ne pourrez jamais demander à un enfant ou à un enseignant de retourner dans cette école" : telle est la déclaration du maire de la ville d'Uvalde, le mardi 21 juin. Cela lors d'une réunion du conseil municipal de la ville. Le maire Don McLaughlin a indiqué : "D'après ce que j'ai compris et j'ai eu cette discussion avec le superintendant du district scolaire, cette école sera démolie". Il a ajouté qu'une nouvelle école sera construite pour ses élèves. Il n'a toutefois pas précisé quand la décision sera exécutée.
Cette décision concerne l'école primaire Robb, l'établissement du Texas où 19 enfants et 2 adultes ont trouvé la mort le 25 mai dernier, suite à une fusillade. Ce n'est pas la première fois qu'un tel verdict tombe lorsqu'il s'agit d'un établissement où un drame s'est déroulé. Dans le Connecticut, par exemple, en 2012, l'école de Sandy Hook fût en proie à une fusillade de masse où 26 personnes ont été tuées. L'établissement a été démoli et une nouvelle infrastructure a été construite sur la zone.
Les accusations tombent, le chef de la police locale en ligne de mire
Pour cette affaire de fusillade du 25 mai, la colère publique se fait de plus en plus entendre. Cela est dû à la réponse donnée par la police ainsi qu'à la situation selon laquelle les policiers lourdement armés ont attendu 70 minutes avant de prendre d'assaut la classe où se trouvait le tireur. Le chef de la sécurité publique du Texas, Steve McCraw, lors d'une audience publique liée à l'enquête sur l'incident, n'a pas hésité à qualifier la réponse de la police de "échec lamentable et contraire à tout ce que l'on sait sur la manière de réagir à de telles crises".
Steve McCraw est allé plus loin dans ses propos, pointant du doigt la responsabilité du chef de la police locale Pedro "Pete" Arredondo. Selon lui, ce dernier "a décidé de faire passer la vie des officiers avant celle des enfants". "Les officiers avaient des armes, les enfants n'en avaient pas. Les officiers avaient des gilets pare-balles, les enfants n'en avaient pas. Les officiers avaient une formation, le sujet n'en avait aucune", a-t-il poursuivi.