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Arts et People

Marlène Schiappa : ces deux décisions radicales qu'elle a prise dernièrement

Victime de cyberharcélement, Marlène Schiappa n'a pas eu d'autre choix que d'agir. La ministre déléguée a pris deux décisions difficiles, mais nécessaires. "J'en suis la première navrée". Marlène Schiappa ne s'attendait sûrement pas à devoir prendre ce genre de décision. Et pourtant, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté a été obligée d'agir. Ce samedi 20 mars, elle a décidé de passer son compte Twitter en privé. Concrètement, seuls les abonnés qu'elle aura au préalable approuver pourront avoir accès aux contenus qu'elle publiera sur ce réseau social qu'elle affectionne particulièrement. Une décision difficile mais nécessaire, car Marlène Schiappa a été victime d'une campagne de cyberharcélement. "L'engagement politique ne saurait justifier les raids numériques", a expliqué la ministre déléguée dans un ultime tweet accessible à l'ensemble des internautes. Mais ce n'est pas tout. Afin de forcer Twitter à agir contre ce fléau moderne, Marlène Schiappa a décidé de porter plainte. "Face à une vague de cyberharcèlement incluant des menaces de mort, j'ai déposé plainte et demandé à Twitter d'agir", a-t-elle poursuivi avant de conclure : "Twitter restant dans l'inertie, j'ai fait passer mon compte en privé. En suis la première navrée". Et ce n'est malheureusement pas la première fois que la ministre est obligée de porter plainte pour cyberharcèlement. En janvier 2019 déjà, elle avait enclenché une procédure après avoir été la cible de très nombreux messages sur les réseaux sociaux, qui lui reprochaient d'avoir pris position contre la cagnotte ouverte en soutien à Christophe Dettinger, le Gilet jaune filmé en train d'affronter des policiers. "J'ai déposé une plainte, ce n'est pas la première hélas, mais en général je n'en parle pas. J'en ai déposé plusieurs, il y a eu des procès, certaines personnes ont déjà été condamnées", regrettait alors Marlène Schiappa sur les ondes de France Inter. Marlène Schiappa a plusieurs fois porté plainte "Comme beaucoup de femmes en politique, je suis la cible d'opérations de menaces, de menaces de mort, de cyberharcèlement ciblé, d'appels haineux, menaçants, injurieux", décrivait la ministre déléguée. Auprès de franceinfo, son cabinet de l'époque ajoutait : "Des plaintes sont systématiquement déposées. Aucune menace de mort, aucun appel au suicide, aucune immondice comme on peut le voir, n'entamera sa détermination d'agir et de s'élever contre ces attaques". En 2018 aussi, Marlène Schiappa avait porté plainte contre des internautes qui l'accusaient de "légaliser la pédophilie" en raison de sa loi contre les violences sexuelles et sexistes : "Un simple mais sincère mot de remerciement à toutes les personnes m'ayant adressé leur soutien cet été face aux milliers d'injures, de menaces de mort, de montages quotidiens des extrémistes et trolls en tous genres. Plaintes déposées. Le travail continue". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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