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Arts et People

Marion Wagon : ces objets qui pourraient relancer l'enquête sur la disparition de la fillette

Marion Wagon, 10 ans, a disparu le 14 novembre 1996 à la sortie de son école d'Agen (Lot-et-Garonne). Vingt-cinq ans après, des objets ayant appartenu à la fillette pourraient relancer l'enquête. Un mystère qui ne désépaissit pas. Marion Wagon, 10 ans, a disparu le 14 novembre 1996 sur le chemin séparant son école de son domicile d'Agen, dans le Lot-et-Garonne. Malgré le déploiement de nombreux dispositifs, l'étude de multiples pistes et la distribution de 15 millions d'affichettes sur le territoire français, la fillette reste introuvable. Mais vingt-cinq ans après sa disparition, l'espoir renaît. Selon une information de franceinfo, les enquêteurs espèrent résoudre l'enquête grâce de nouveaux effets personnels fournis par les parents de la petite Wagon. En août 2020, la découverte de l'ADN d'Estelle Mouzin sur un matelas ayant appartenu à Michel Fourniret a relancé la piste du tueur en série dans le cadre de l'affaire Marion. Malheureusement, l'ADN de la fillette, sous scellé depuis 1996, s'est révélé inexploitable. La police scientifique n'a donc pas pu le comparer aux traces retrouvées sur le matelas. Elle espère désormais pouvoir isoler assez d'ADN sur les nouveaux objets fournis par la famille pour pouvoir établir une comparaison avec ceux découverts en 2020. Marion Wagon : une nouvelle piste envisagée Parallèlement, les enquêteurs en charge de l'affaire Wagon ne chôment pas. Lors d'une interview accordée à La Dépêche du Midi le 15 novembre dernier, l'avocat de la famille de Marion, Georges Cathala, a expliqué qu'une nouvelle piste était explorée : celle du Grêlé. Retrouvé mort le 29 septembre dernier après avoir confessé ses crimes dans une lettre, François Vérove, dit le Grêlé, était gendarme de profession. Pour Georges Cathala, il est indispensable de vérifier si le tueur en série ne se trouvait pas dans la région d'Agen au moment de la disparition de Marion. "Je lui ai demandé (au juge d'instruction, ndlr) de bien vouloir vérifier si, dans la caserne de gendarmerie, il n'était pas en fonction", a-t-il confié à La Dépêche, expliquant garder l'espoir "irrationnel" de découvrir un jour ce qui est arrivé à la petite Marion. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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