Marc Dutroux : ce dispositif machiavélique qui dissimulait la cave de l'horreur
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Marc Dutroux : ce dispositif machiavélique qui dissimulait la cave de l'horreur Située au 128 rue de Philippeville dans le quartier Marcinelle, à Charleroi, en Belgique, l'ancienne résidence de Marc Dutroux a été détruite en juin 2022.
De la "maison de l'horreur" de Marc Dutroux, découverte à l'été 1996, seule la cave demeure. C'est là que le pédophile multirécidiviste avait imaginé un dispositif machiavélique pour cacher ses victimes.
De la "maison de l'horreur", seule la cave demeure. Située au 128 rue de Philippeville dans le quartier Marcinelle, à Charleroi, en Belgique, l'ancienne résidence de Marc Dutroux a été détruite en juin 2022. Incarcéré depuis 2004 pour assassinats et viols sur mineurs, le pédophile multirécidiviste y a séquestré et violé plusieurs fillettes et jeunes filles en 1995 et 1996, rapporte le quotidien 20 Minutes. C'est dans cette cave miteuse que deux de ses victimes, Sabine Dardenne et Laetitia Delhez, âgées de 12 ans à l'époque, ont été retrouvées terrorisées et affamées le 15 août 1996.
Une minuscule pièce humide, dépourvue de source lumineuse
Cette cache morbide n'a pas été détruite à la demande des parents des victimes au cas où la justice ordonnait de nouveaux prélèvements ADN. C'est Marc Dutroux lui-même qui avait conduit les policiers belges dans cette "maison de l'horreur" deux jours après son interpellation. Devant les enquêteurs, il avait alors déverrouillé une porte s'ouvrant sur une dizaine de marches descendant dans une cave, décrit RTL. Il avait ensuite fait pivoter du bas vers le haut une sorte de lourde étagère. Ce mécanisme diabolique cachait une minuscule pièce humide, dépourvue de source lumineuse.
"On a l'impression de descendre dans une pièce funéraire", raconte Dominique Demoulin L'Heure du Crime. La journaliste judiciaire belge dans l'émission a eu l'occasion de visiter cette cave sordide lors du procès de Marc Dutroux, entre janvier et juin 2004. "Dans cette pièce, on ne voit que les deux couchettes qui occupent tout l'espace. Ça sent l'humidité, on manque d'air très vite. On a l'impression de pénétrer dans un tombeau, et de toucher du doigt l'horreur et la méchanceté", poursuit-elle. Marc Dutroux est toujours incarcéré à la prison de Nivelles, en Belgique. Considéré comme psychopathe présentant un danger certain pour la société, sa dernière demande de libération conditionnelle a été rejetée.