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Arts et People

Maison de l'horreur : dix enfants sauvés de leurs parents après une découverte qui donne la chair de poule

Âgés de 2 à 24 ans, les dix enfants originaires de Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais) vivaient dans des conditions déplorables imposées par leurs parents. Ces derniers ont été interpellés. Une découverte qui fait froid dans le dos. Mardi 30 août, deux parents de 44 et 40 ans ont été interpellés après la découverte de leurs dix enfants maltraités dans une maison insalubre de Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais). Tout a commencé par un banal signalement. Mis à la porte par son père, l'ainé de la fratrie a décidé de se venger en portant plainte contre ses parents. Le jeune homme, âgé de 24 ans, a expliqué vivre dans des conditions déplorables depuis de nombreuses années. Dépêchés sur place dans la matinée du 30 août, les policiers de Noyelles-sous-Lens ont découvert un véritable enfer. En comptant le jeune homme de 24 ans, dix enfants vivent reclus, avec interdiction de sortir de la maison. Les plus jeunes d'entre eux, âgés de 5 et 2 ans, sont ligotés à leur chaise haute, endormis dans leurs couches pleines d'urine et d'excréments. Selon Actu Pas-de-Calais, le bébé n'aurait jamais touché le sol et souffrirait de fait de retard d'élocution et de motricité. Les autres racontent avoir subi fessée, ligotage et privation de liberté. Ils n'avaient le droit que de se rendre à l'école, pour éviter les soupçons, sans doute. Les enfants ligotés "pour les empêcher de commettre des bêtises" "Ça donne la chair de poule d'entendre le sort réservé à des enfants...", a réagi le maire de Noyelles-sous-Lens, Alain Roger, soulignant être "tombé des nues" en découvrant le quotidien de cette famille d'apparence sans histoire. "Pour nous, ça n'est pas une famille renfermée. On les croise régulièrement, les enfants sont scolarisés en maternelle et en primaire et on voit la maman les conduire à l'école. Ils ne sont pas inscrits au CCAS de la commune." Une ordonnance de placement a été délivrée pour les sept mineurs de la fratrie. Les parents, qui ont reconnu les faits, ont été placés en garde à vue puis présentés au tribunal. Ils ont expliqué vivre avec 2 700 d'allocations mensuelles et avoir ligoté leurs enfants "pour les empêcher de commettre des bêtises". Accusés de violences sur mineur par ascendant et soustraction aux obligations légales, ils encourent deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.

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