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Arts et People

Laurence Chirac : sa soeur Claude fait de rares confidences sur son handicap et évoque sa "honte"

Ce mercredi 12 janvier, Claude Chirac était l'invitée de l'interview de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter. Elle y a fait de rares confidences sur la singularité de sa sœur, Laurence. Fait rare. Ce mercredi 12 janvier, Claude Chirac est sortie de sa réserve habituelle afin de promouvoir La force des différents (Ed. JC Lattès), le livre de la secrétaire d'Etat au Handicap, Sophie Cluzel, dans lequel elle témoigne de sa propre expérience. Que ce soit auprès de ses parents, Bernadette et Claude Chiracmais aussi auprès de sa sœur aînée, Laurence, Claude Chirac a fait face à plusieurs reprises au "handicap" ou à un rôle d'aidant. Elle n'avait qu'une dizaine d'années lorsque Laurence a contracté une méningite virale qui a entraîné une grave anorexie. Une maladie qui a forcément impacté toute la famille, et même la cadette qui est devenue la "clé de voûte de la famille", comme elle l'a expliqué ce mercredi 12 janvier au micro de France Inter. "Vous êtes devenue celle qui n'a pas le droit de flancher, celle qui n'a pas le droit de s'effondrer : 'Je ne pouvais pas, je ne devais pas poser de problème', dites-vous", rapporte Léa Salamé au cours de l'entretien. Un fardeau lourd à porter pourtant la principale intéressée estime cette situation comme étant "assez classique mais ç'a été mon cas, oui". Et de détailler : "Je pense que c'est assez classique dans toutes les familles où il y a un pépin de santé lourd qui intervient ou une situation de handicap à la naissance, je pense que les autres enfants ont une vie, un destin, une éducation, une responsabilité particulière". "Je n'en suis pas fière mais c'est une réalité" Mais surtout, elle confie avoir eu honte de cette situation familiale, de la maladie de son aînée. "Je n'assumais pas toujours. J'avais honte, oui, parfois. Quelques fois, je faisais des gymnastiques incroyables pour éviter qu'un groupe d'amis aperçoivent ma soeur, ça oui, ça c'est vrai, c'est peut-être la seule part sombre de cette époque", explique la conseillère départementale dans l'ouvrage de Sophie Cluzel, comme le rapporte Léa Salamé. Des propos qu'elle confirme face à son interloccutrice. "Je ne peux pas le nier. Ce sont des sentiments que j'ai éprouvés, je n'en suis pas fière mais c'est une réalité", reconnaît cette mère de famille, qui analyse avec le recul : "Plus jeune, on n'a peut-être moins de maturité, moins d'humanité. J'ai éprouvé des sentiments un peu compliqués où je ne voulais pas qu'on puisse croiser ma sœur parce qu'elle était visiblement différente". Un témoignage puissant qui trouvera, sans nul doute, écho auprès de beaucoup. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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