La violente agression homophobe qui avait indigné Madrid était fictive
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Homophobie Un jeune homme de 20 ans qui avait affirme avoir été victilme d'une agressio homophobe, s'est finalement rétracté et explique que les actes étaient consentis
En Espagne, un homme qui avait affirmé avoir été victime d'une agression homophobe dans les rues de Madrid s'est rétracté. Il a expliqué que les faits étaient finalement consentis.
C'est une polémique qui fait grincer des dents en Espagne. Un jeune homme avait affirmé dimanche 5 septembre avoir été victime d'une agression homophobe dans les rues de Madrid. Ce mercredi 8 septembre, il a finalement "décidé de rectifier sa déclaration initiale et a déclaré que les blessures supposément infligées avaient été consenties", ont expliqué à l'AFP des sources au ministère de l'Intérieur.
Le jeune homme de 20 ans avait affirmé qu'il avait été attaqué par huit personnes masquées dans le hall de son immeuble dans le quartier madrilène de Malasaña, et que ses agresseurs avaient proféré des insultes homophones, avant d'utiliser un couteau pour lui taillader la lèvre et lui écrire "maricon" ("pédé" en français) sur une fesse.
Une agression qui avait suscité l'indignation de la classe politique espagnole. Le premier ministre espagnole avait d'ailleurs convoqué en urgence une commission gouvernementale sur les crimes de haine. Il avait aussi fait part de sa "plus ferme condamnation" de l'attaque.
La gauche espagnole n'avait également pas manqué d'accuser le parti d'extrême droite Vox d'encourager les agressions homophobes. Le parti Podemos, avait notamment estimé que "Vox avait plongé le pays dans la haine d'un collectif qui souffre de violentes agressions dans (les) rues".
Une pluie de réactions sur les réseaux sociaux
Cette nouvelle version du jeune homme est considérée comme un coup de massue pour la lutte contre l'homophobie. "À lui tout seul, cet imbécile vient d'apporter de l'eau au moulin de tous les discours ultras et de tous les agresseurs", a par exemple tweeté le réalisateur de films et militant Javier Giner, qui a également clamé son "impuissance" et sa "rage".
La ministre de l'Égalité, Irene Montero, a elle tenu a rappelé un chiffre : "Les crimes de haine contre les LGTBI ont augmenté de 43% au premier semestre 2021", et à appeler à ne pas se concentrer sur "l'arbre qui cache la forêt".
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