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L'Assemblée nationale approuve l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution

Une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 25 octobre 2022. L'Assemblée nationale s'est prononcée jeudi à une large majorité en faveur de l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution. La proposition de LFI soutenue par la majorité doit maintenant obtenir l'aval du Sénat. Le droit à l'IVG bientôt intégré dans la Constitution française ? L'Assemblée nationale s'est prononcée, jeudi 24 novembre, à une large majorité en faveur de l'inscription du droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, en adoptant une proposition de LFI soutenue par la majorité. Les députés ont adopté par 337 voix contre 32 un texte de compromis, dans l'espoir d'obtenir l'aval du Sénat, indispensable pour une réforme constitutionnelle.  Avec ce texte de protection de l'avortement, inscrit au programme d'une journée réservée à LFI dans l'hémicycle, il s'agit de "se prémunir d'une régression" comme récemment aux États-Unis ou ailleurs en Europe, a plaidé la cheffe de file du groupe LFI Mathilde Panot. Devant un hémicycle fourni, elle a cité Simone de Beauvoir : "Il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes soient remis en question". Gauche et majorité se sont accordées à la mi-journée sur une formulation commune pour l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution, à son article 66 : "La loi garantit l'effectivité et l'égal accès au droit à l'interruption volontaire de grossesse". Mathilde Panot s'est félicitée d'une "victoire historique", qu'elle a dédiée aux femmes "états-uniennes, polonaises et hongroises".  avec AFP

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