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Arts et People

Juan Branco accusé de viol : il donne sa version des faits

Juan Branco, avocat et activiste politique, est visé par une enquête pour viol. Il a pris la parole sur son compte Facebook pour donner sa version des faits. Une jeune femme de 20 ans a déposé une main courante contre Juan Branco, l'activiste politique qui a notamment défendu les Gilets jaunes et avocat, ce jeudi 29 avril dans un commissariat parisien, selon une Information du Parisien. Juan Branco a décidé de donner sa version des faits sur Facebook. Il a publié un long message où il raconte leur rencontre ce mardi 27 avril, ainsi que la nuit qu'il a passée avec la jeune fille. Cette dernière l'aurait contacté via son compte Instagram. "Nous avons passé l'après-midi en marchant, en flânant dans le jardin du Luxembourg, dans les rues, en parlant", débute-t-il. Puis ils sont rentrés chez l'avocat et ont regardé un film, "nous étions côte à côte, elle m'a donné sa main, je l'ai longtemps tenue. Nous avons commencé à nous embrasser, poursuit Juan Branco, (...) nous avons beaucoup hésité, j'avais envie d'elle, elle aussi, on se l'est dit, plusieurs fois, et à un moment, je lui ai demandé si elle voulait, et elle m'a dit oui, et nous avons fait ce que deux personnes en ces circonstances feraient." Puis ils se sont endormis, "nous avons passé la nuit collés, collés comme deux enfants", indique l'avocat. La jeune femme est repartie dans la matinée, "elle m'a embrassé, sur le visage, sur les lèvres, m'a sourit, et est partie." Juan Branco : 'Il n'y avait eu nulle contrainte" Mais cette dernière avait oublié ses lunettes et un chargeur chez le jeune homme de 31 ans, elle est donc repassée les chercher le soir-même. "Elle était froide et troublée. Elle m'a dit que c'était allé trop vite, que ça ne lui était jamais arrivé, avance Juan Branco, je ne comprenais pas, je lui ai dit ma blessure de l'entendre me dire ces mots, lui ai rappelé tout ce que je viens de vous écrire, que nous nous désirions, que nous n'avions cessé de parler, qu'il n'y avait eu nulle contrainte, que si elle s'était sentie mal, nous aurions immédiatement tout arrêté. Elle acquiesçait, elle se disait rassurée que je lui dise cela." Mais la jeune femme est allée voir la police le lendemain pour déposer une main courante."Ce (vendredi) matin, un journaliste du Parisien m'a appelé. Une enquête pénale pour viol avait été ouverte contre moi, ils allaient publier. Je lui ai dit ce que je viens d'écrire. J'ai raccroché. J'ai prévenu ma mère. Mes amis. Ceux avec qui je travaille depuis des années pour tenter, de la méditerranée aux gilets jaunes, de construire quelque chose qui nous amène quelque part. Et puis j'ai pleuré. (...) Je deviendrais un poids, un de ces lourds poids pour tous ceux que j'avais voulu aider. Je suis désolé", a conclu l'activiste politique. Dans une conversation entre les deux protagonistes consultée par Le Parisien, la jeune femme aurait fait part à Juan Branco son intention de retirer sa plainte. Ce dernier, défendu par Me Yassine Bouzrou, devrait être prochainement entendu par les enquêteurs. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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