Jean-Michel Blanquer "politiquement incorrect" : il assume ses propos chocs sur l'allocation de rentrée
Le 29 août dernier, Jean-Michel Blanquer a durant son allocution de rentrée sous-entendu que la vente de téléviseurs écrans plats augmentait au moment du versement de l'allocation prévue pour les écoliers. Des propos que le ministre assume.
Face à la polémique, Jean-Michel Blanquer met les choses au clair. Le 29 août dernier, le ministre de l'Éducation s'est longuement exprimée à l'approche de la rentrée scolaire pour des milliers de jeunes écoliers à travers la France, et ce dès le 2 septembre prochain. L'occasion pour lui de faire quelques annonces, mais aussi, d'évoquer l'allocation de rentrée, qui selon lui participe au pouvoir d'achat des Français qui la touchent alors que ce n'est pas son rôle, en affirmant que l'"on sait bien qu'il y a parfois des achats d'écrans plats plus importants au mois de septembre qu'à d'autres moments".
Un sous-entendu qui depuis fait polémique, mais qui n'effraie en rien Jean-Michel Blanquer, qui est revenu sur ses propos dans une interview accordée à Brut, dévoilée mardi 31 août. Et le ministre persiste et signe sur ses affirmations. "C'est une évidence que ce sont des choses qui arrivent, martèle le ministre. (...) On sait très bien qu'à partir du moment où vous donnez des moyens en euros, vous ne pouvez pas être certain que 100 % des gens vont les dépenser pour les enfants". Concernant la vente de téléviseurs, le ministre chouchou de Brigitte Macron affirme que "ce sont des dépenses qui augmentent au mois de septembre". "Ça ce sont des choses qui je crois se démontrent", a-t-il précisé.
Jean-Michel Blanquer revendique être "politiquement incorrect"
Cependant comme l'a démontré Check News, cette augmentation n'est pas si répandue, le pic étant généralement atteint au mois de janvier comme le montrent plusieurs graphiques établis à partir de données récoltées entre 2015 et 2020. Persuadé que le versement de cette allocation en bons d'achat plutôt qu'en euros serait plus judicieuse pour éviter des dépenses qui n'ont rien à voir avec la rentrée scolaire, Jean-Michel Blanquer reste sur sa position, coûte que coûte. "On ne doit pas s'interdire des débats au nom du politiquement correct", a ainsi plaidé le ministre, qui durant l'été a opéré un petit changement de look.
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