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Arts et People

Jean-Michel Blanquer : le ministre de l'Éducation copieusement hué lors de la rentrée scolaire à Marseille

En déplacement à Marseille avec Emmanuel Macron, Jean-Michel Blanquer a reçu quelques hostilités de la part de parents d'élèves devant une école après ses propos polémiques sur l'allocation de rentrée. Jean-Michel Blanquer n'a pas fini de faire polémique. Jeudi 2 septembre, le ministre de l'Éducation nationale s'est rendu dans une école des quartiers Nord de Marseille à l'occasion de la rentrée scolaire. En déplacement avec Emmanuel Macron, celui-ci n'a pas manqué d'être hué par une dizaine de parents d'élèves, regroupés devant l'établissement rapporte BFM. La cause ? Les propos polémiques du ministre chouchou de Brigitte Macron sur l'allocation de rentrée ne passent toujours pas. "Viens nous le dire en face qu'on achète des écrans plats", ont crié certains, en référence au sous-entendu fait quelques jours plus tôt par Jean-Michel Blanquer. Dans une allocution à quelques jours de la rentrée, le ministre de l'Éducation nationale avait en effet sous-entendu que l'allocation de rentrée versée chaque année à des milliers d'écoliers en France favorisait le pouvoir d'achat des Français qui la touchent alors que ce n'est pas son rôle. "On sait bien qu'il y a parfois des achats d'écrans plats plus importants au mois de septembre qu'à d'autres moments", avait-il ainsi lancé sans détour, s'attirant la polémique avec une position dont il ne démord pas. "On sait très bien qu'à partir du moment où vous donnez des moyens en euros, vous ne pouvez pas être certain que 100 % des gens vont les dépenser pour les enfants", avait-il précisé auprès de Brut. Le constat de Jean-Michel Blanquer est-il vrai ? Campé sur sa certitude que les ventes de téléviseurs à écrans plats augmentaient au moment du versement de l'allocation de rentrée, Jean-Michel Blanquer a toutefois été démenti par des chiffres officiels, publiés entre 2015 et 2020. Comme l'a démontré Check News, cette augmentation n'est pas si répandue, le pic étant généralement atteint au mois de janvier. Persuadé que le versement de cette allocation en bons d'achat plutôt qu'en euros serait plus judicieuse pour éviter des dépenses qui n'ont rien à voir avec la rentrée scolaire, le ministre reste sur sa position, coûte que coûte. "On ne doit pas s'interdire des débats au nom du politiquement correct", a ainsi plaidé le ministre, qui durant l'été a opéré un petit changement de look. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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