Jean-Louis Trintignant : la mort de Marie, le drame dont il ne s'est jamais remis
Jean-Louis Trintignant a perdu sa fille, Marie, le 1er août 2003. L'un des épisodes les plus marquants de sa vie.
La vie de Jean-Louis Trintignant a basculé le 1er août 2003. Ce jour-là, sa fille Marie Trintignant a perdu la vie. Âgée de quarante-et-un an, elle est morte après avoir été battue par son compagnon,Bertrand Cantat. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, à Vilnius en Lituanie, ce dernier s'en était pris à elle après une dispute. Puis Marie Trintignant avait dû être opérée au niveau du cerveau avant d'être rapatriée en France en état de mort cérébrale. Elle est partie après une opération dite "de la dernière chance".
En mai 2018, dans l'émission 19h le dimanche sur France 2, Jean-Louis Trintignant était revenu sur cet épisode marquant de sa vie. "C'était en 2003, mais ça m'a complètement détruit. Je n'arrive pas à m'en remettre", avait-il confié. Puis il avait ajouté : "Je ne me suis pas tellement relevé. Parce que je vais de plus en plus mal. Je vais de plus en plus mal, oui. Mais en même temps on est fait de nos bonheurs et de nos drames".
Suite à ce drame, l'acteur avait fait le choix de se réfugier dans le travail. L'un de ses remèdes. " Il y a des gens qui me disent parfois: 'Vous devriez faire ce film, cela vous fera du bien.' Et c'est vrai, d'ailleurs... C'est un peu vrai, ça me fait du bien... Ça me fait du bien de travailler, de faire des choses", avait-il confié. Aujourd'hui atteint d'un cancer, Jean-Louis Trintignant a refusé de se battre.
Bertrand Cantat n'est pas dans "le déni"
Suite au décès de Marie Trintignant, Bertrand Cantat avait été condamné à huit ans de réclusion. Puis, après avoir été libéré sous conditionnelle en 2007 - puis complètement en 2011 - il le chanteur a fait un retour progressif sur scène. En octobre 2013, il confiait dans les colonnes des Inrockuptibles ne pas être "dans le déni de ce qui s'est passé". "Je sais que j'ai commis l'irréparable. Je refuse juste de laisser qui que ce soit inventer des histoires, se greffer sur la nôtre. J'ai été jugé, je n'ai pas été protégé par qui que ce soit. J'ai évidemment accepté la justice. Mais pas la vengeance", avait-il ajouté.
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