"Je ne suis pas qu'un voile" : Diam's fait une mise au point sur la religion
Après sept ans d'absence à la télé, Diam's a accordé une interview à Sept à huit ce dimanche 26 juin. Sur TF1, l'ancienne rappeuse a fait une mise au point importante sur son choix de porter le voile.
Cela faisait sept ans que Diam's n'était pas apparue à la télévision. Mais ce dimanche 26 juin, l'ancienne rappeuse a accepté de donner une interview à Audrey Crespo-Mara dans Sept à huit, quelques jours avant la sortie de son documentaire, Salam. L'occasion pour elle de revenir sur son passé sombre, ses tentatives de suicides, son passage en hôpital psychiatrique, son succès fulgurant et son mal-être. Mais aussi sur sa rencontre avec l'Islam, religion à laquelle elle s'est convertie lorsqu'elle est partie en voyage à l'Île Maurice. Voilée depuis de longues années, Mélanie Georgiades de son vrai nom ne comprend pas toujours pourquoi son choix a fait polémique à l'époque. "Je voyage beaucoup. Dans d'autres pays du monde, ce n'est pas central, quand on parle d'une musulmane on ne parle pas que de son voile", a-t-elle confié.
Sur TF1, Diam's a tenu à faire une mise au point importante : "Je ne suis pas qu'un voile. Je suis une femme. Je ne suis pas qu'une femme voilée, je suis une femme comme toutes les femmes". L'ancienne rappeuse, qui a fait "le choix de se couvrir" rapidement après sa conversion à l'Islam, trouve "injuste que, des fois, on demande aux femmes voilées de porter tout ce qu'il se passe dans le monde". Consciente que son choix ait pu surprendre certains, Diam's est heureuse d'avoir vécu "dans une famille comme la [sienne]" dans laquelle le voile n'a jamais été un sujet de "débat, de conflit". "Chez moi, ma mère n'a jamais eu de problèmes avec ça. Mon père n'a jamais eu de problèmes avec ça, s'est souvenue l'amie de Vitaa devant les caméras de TF1. C'est un non sujet chez nous."
Diam's : "L'interrogation, je peux la comprendre"
Diam's a regretté que les regards voire les avis aient changé à son sujet dès le moment où elle a choisi de porter le voile. "Je comprends que ça interpelle ma propre mère, qui a vu sa fille se couvrir. L'interrogation, je peux la comprendre. On peut discuter, on peut échanger, on peut apprendre à se connaître... Et tout d'un coup, non, on ne peut pas échanger, on ne peut pas discuter", a-t-elle expliqué dans Sept à huit. Si elle est "désolée" pour les femmes "qui souffrent" de devoir se couvrir, l'ancienne artiste affirme connaître "des milliers de femmes qui sont très à l'aise avec ça", comme elle. "Nous, qui avons décidé de le porter par convictions spirituelles, nous ne vivons pas les choses comme certains peuvent le penser", a-t-elle encore asséné auprès d'Audrey Crespo-Mara.