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"Je l'ai enterrée dans le travers” : l'avocat de Cédric Jubillar dévoile les SMS glaçants d'un potentiel suspect

Dans une interview accordée à Midi Libre, l'avocat de Cédric Jubillar, Maître Jean-Baptiste Alary, a révélé le contenu glaçant des SMS d'un autre potentiel suspect. Principal suspect dans l'affaire de la disparition de son épouse, Delphine Jubillar, Cédric Jubillar dort à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne) depuis maintenant plus de deux mois. Pourtant, un autre suspect au moins aussi mystérieux noircit les pages du dossier Jubillar. Le 25 décembre dernier, soit 9 jours après la disparition de Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines, un homme avait avoué le meurtre de l'infirmière dans une série de SMS envoyés à son ex-compagne. Auditionné à deux reprises un mois et demi plus tard, ce dernier n'a jamais été inquiété par la justice. Selon l'avocat de Cédric Jubillar, Maître Jean-Baptiste Alary, les enquêteurs auraient manqué à leur devoir en choisissant d'ignorer ce suspect pour se concentrer sur Cédric Jubillar. Et pour cause, les SMS écrits par l'homme en question étaient aussi glaçants que détaillés. Dans les colonnes de Midi Libre, le magistrat en a révélé le contenu exact. "Le 25 décembre, soit 9 jours après la disparition de Delphine Jubillar, un homme envoie à son ex plusieurs SMS où il dit : 'J'ai bien tué Delphine, car elle était en couple et qu'elle n'a pas voulu quitter son mari et ses enfants pour moi. On s'est vus, on s'est disputés, je suis sorti de mes gonds, je ne me suis pas reconnu. Je l'ai frappé, frappé, frappé. Elle est morte et je l'ai enterré dans le travers", a révélé le magistrat à nos confrères, avant de poursuivre : "Quelques heures plus tard il écrit un nouveau texto à cette même ex : "J'ai tué une femme, je m'en veux, c'est dur à porter, elle travaillait à CCB (la clinique Claude Bernard d'Albi, où Delphine Jubillar était infirmière de nuit, ndlr) de nuit. Elle n'a pas voulu quitter son mari pour moi. Je l'ai tué.' 5 minutes plus tard, il renvoie un dernier message : 'Je ne suis pas fier. Je vais mettre des fleurs sur son corps'." "Quand on est tombé là-dessus dans le dossier, j'ai cru que je tombais de ma chaise" Lors de son interrogatoire avec la police, l'auteur de ces terribles SMS a affirmé avoir voulu faire peur à son ex-compagne et ne rien avoir à voir avec la disparition de Delphine Jubillar. Ses déclarations ont suffi aux enquêteurs à refermer la piste mais selon Me Jean-Baptiste Alary, le travail n'a pas été fait jusqu'au bout. "Que je sache son alibi n'a pas été vérifié, ni le bornage de son téléphone. Et aucune perquisition n'a eu lieu à son domicile. C'est une piste à creuser", s'est-il indigné dans Midi Libre. "Quand on est tombé là-dessus dans le dossier, j'ai cru que je tombais de ma chaise. Ils n'ont travaillé que dans l'unique objectif monomaniaque de la culpabilité du mari. Ils n'ont sérieusement pas écarté le reste." Le 25 août dernier, les avocats de Cédric Jubillar ont déposé une seconde demande de remise en liberté. Celle-ci sera prochainement étudiée par la cour d'appel de Toulouse, qui pourrait choisir de mettre un terme à la détention du mari de la disparue. En attendant, Cédric Jubillar est toujours présumé innocent. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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