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Arts et People

Jack Sion : la sentence du violeur qui usurpait l'identité d'un mannequin dévoilée

Jack Sion était jugé à Montpellier pour avoir usurpé l'identité d'un mannequin afin d'obtenir des relations sexuelles avec des femmes. Sa sentence est tombée ce vendredi 29 octobre.  Il s'est défendu. Sur des sites de rencontres, Jack Siondraguait des femmes en se faisant passer pour un certain Anthony Laroche. Sur son profil, il était indiqué que les internautes discutaient avec un "architecte d'intérieur, 37 ans, 1m78" et dont le regard est séducteur. Une description qui a attiré de nombreuses femmes et celles-ci ont été victimes d'une immense supercherie puisqu'il s'agissait en réalité de Jack Sion, un homme de 68 ans au moment des faits. Son procès s'est ouvert devant la cour criminelle départementale de Montpellier ce lundi 25 octobre. Il était jugé pour trois cas de "viol par surprise" et le verdict a été rendu ce vendredi 29 octobre. Comme l'a déclaré le Parisien, il a été "condamné à huit ans de prison ferme". Interrogé sur les faits lors du quatrième jour de son procès, Jack Sion s'était défendu. "J'ai une nature sensible. J'ai entendu la plaignante ce matin qui était très triste et ça m'a touché, même si sincèrement je ne me sens pas véritablement responsable", a-t-il d'abord affirmé avant d'ajouter : "Ce qui m'amusait, c'était l'échange de photos de discussions. C'était sympa de se retrouver le soir dans son lit chacun chez soi, d'avoir des discussions coquines". Bien décidé à se faire entendre, il a ensuite précisé avoir  "toujours fait des choses légales. Coquines, mais légales", a-t-il conclu. Un récit à couper le souffle. Lorsqu'elles ont déposé plainte, les jeunes femmes avaient évoqué "plusieurs semaines d'échanges virtuels". Par la suite, elles  étaient invitées dans l'obscurité de la chambre d'Anthony Laroche et devaient avoir les yeux bandés avant d'avoir des rapports sexuels. De son côté, Jack Sion a affirmé que les rencontres physiques n'étaient pas de sa propre initiative. "Je n'ai jamais demandé à quelqu'un de venir chez moi, avec certaines j'ai refusé une fois, deux fois, il fallait bien en passer par là", a-t-il d'abord indiqué. Lors d'une plainte déposée en 2014 à Nice, une jeune femme avait évoqué un "scénario érotique particulier. Je devais retirer mes vêtements, me bander les yeux puis le rejoindre dans la chambre, plongée dans le noir avant d'être attachée au barreau du lit". De son côté,  Jack Sion a confié que toutes "celles qui sont venues chez moi voulaient vivre quelque chose d'érotique, une rencontre avec un inconnu. Le masque n'a d'intérêt que si on ne connaît pas la personne", a-t-il d'abord précisé. "Ce qui est excitant au possible c'est d'être touché par quelqu'un qu'on ne connaît pas. Je trouvais ça plus érotique, le mâle dominant, la femme plus soumise, ça plaît beaucoup aux dames, d'ailleurs, elles adorent", a conclu le spetuagénaire. Procès de Jack Sion : "Elles savaient ce qu'elles faisaient"  Suite à plusieurs plaintes, les policiers ont perquisitionné le domicile de Jack Sion. Ils ont pu récupérer le bandeau, les liens utilisés lors des ébats et un ordinateur contenant des photos de femmes dénudées. Ils ont également mis la main sur un carnet avec les coordonnées de 342 femmes qui ont été contactées par la suite. Une fois placé en garde à vue, Jack Sion avait reconnu que la photo utilisée sur le site de rencontres avait été récupérée sur internet mais il avait réfuté les accusations. "Il ne s'agit que de petits jeux voulus par internet, de part et d'autre. Ces personnes pouvaient à tout moment regarder à qui elles avaient affaire. Je n'ai jamais forcé ni obligé qui que ce soit", avait-il affirmé. Des propos qu'il a de nouveau tenus lors de son procès. "Je ne peux pas envisager qu'on puisse aller se déshabiller, se passer des bas et des guêpières sans savoir ce qu'on fait", a-t-il conclu. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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