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Arts et People

Un vieillard usurpe l'identité d'un mannequin pour violer plus de 300 femmes par surprise 

Jack Sion, un homme de 68 ans au moment des faits, a usurpé l'identité d'un mannequin sur les réseaux sociaux, comme l'a révélé le Figaro ce lundi 25 octobre.  Une histoire à couper le souffle. Sur des sites de rencontres, Jack Sion, un homme âgé de 68 ans au moment des faits, draguait des femmes en se faisant passer pour un certain Anthony Laroche. Sur son profil, il était indiqué que les internautes discutaient avec un "architecte d'intérieur, 37 ans, 1m78" et dont le regard est séducteur. Une description qui a attiré de nombreuses femmes et celles-ci ont été victimes d'une immense supercherie. Après plusieurs semaines d'échanges virtuels, elles étaient invitées dans l'obscurité de la chambre d'Anthony Laroche et devaient avoir les yeux bandés avant d'avoir des rapports sexuels. C'est une plainte déposée en juillet 2014 à Nice qui a alerté les autorités. Dans celle-ci, la jeune femme de 33 ans explique s'être "soumise à un scénario érotique particulier", indique le Figaro. En effet, une fois dans l'appartement de l'homme rencontré sur internet, elle devait "retirer ses vêtements, se bander les yeux puis le rejoindre dans la chambre, plongée dans le noir avant d'être attachée au barreau du lit", est-il ensuite expliqué. Elle avait l'interdiction de toucher son partenaire et n'a pu retirer son bandeau qu'à la fin de l'acte. "C'est un vieil homme à la peau fripée qui était devant moi et en prenant la fuite, j'ai découvert deux noms sur la boîte aux lettres : SION - LAROCHE", avait-elle déclaré. Des expériences atroces. Le dépôt de cette plainte a permis aux policiers de faire le rapprochement avec deux autres, déposées en 2009 et 2013 pour des faits similaires. Rapidement, les enquêteurs ont donc perquisitionné le domicile de l'accusé et ils ont pu récupérer le bandeau, les liens utilisés lors des ébats et un ordinateur contenant des photos de femmes dénudées. Ils ont également mis la main sur un carnet avec les coordonnées de 342 femmes qui ont été contactées par la suite. Toutes ont dressé le portrait d'un "vieil homme à lunettes et répugnant". Une fois placé en garde à vue, Jack Sion reconnaît que la photo utilisée sur le site de rencontres a été récupérée sur internet mais il réfute les accusations. "Il ne s'agit que de petits jeux voulus par internet, de part et d'autre. Ces personnes pouvaient à tout moment regarder à qui elles avaient affaire. Je n'ai jamais forcé ni obligé qui que ce soit", avait-il affirmé. "Un viol c'est quand on force quelqu'un, qu'on l'oblige, qu'on le menace", avait-il poursivi. En février 2010, la cour de cassation avait indiqué que "l'emploi d'un stratagème destiné à dissimuler l'identité et les caractéristiques physiques de son auteur pour surprendre le consentement d'une personne et obtenir d'elle un acte de pénétration sexuelle constitue la surprise". Jack Sion : est-il jugé pour ses actes ?  Aujourd'hui âgé de 74 ans, Jack Sion est jugé devant la cour criminelle départementale de Montpellier afin de répondre de trois cas de "viol par surprise" depuis ce lundi 25 octobre. Trois femmes se sont portées partie civile. Le Figaro explique que, durant ce procès, les débats se "pencheront sur la définition même de consentement à l'acte sexuel, sans pour autant occulter la personnalité trouble de l'accusé", peut-on lire. En effet, des experts ont affirmé que l'accusé a une "personnalité narcissique et il reproduit des comportements pervers notables". De son côté, une des jeunes femmes a affirmé n'avoir "jamais donné mon consentement à cet homme. Je l'avais donné à Anthony Laroche, pas à Jack Sion". Le verdict sera rendu ce vendredi 29 octobre. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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