"J'ai voulu faire comme un homme" : Valérie Pécresse revient sur son meeting complètement raté
Valérie Pécresse est l'invitée de l'émission Face à Baba ce mercredi 23 mars. L'occasion pour la candidate de faire des confidences.
Elle s'est justifiée. C'est en juillet 2021 que Valérie Pécresse a officialisé sa candidature aux prochaines élections présidentielles. "Je ne supporte plus qu'on parle au lieu d'agir. Je veux rompre avec dix ans de mauvais choix, de demi-mesures, d'indécisions, et en fin de compte l'affaissement de notre pays", avait-elle affirmé. Par la suite, comme tous les candidats, elle a enchaîné les apparitions publiques et notamment un grand meeting de campagne le 13 février dernier. Elle se trouvait face aux membres de son parti, les Républicains ainsi que plusieurs de ses soutiens pour cette élection. Toutefois, son discours n'a pas fait l'unanimité et il a également été très moqué sur les réseaux sociaux. Dans l'émission Face à Baba ce mercredi 23 mars, elle a souhaité apporter des précisions. "Au Zénith, je n'ai pas trouvé mon ton", a-t-elle d'abord assuré. La raison ? "J'ai voulu faire un meeting comme un homme et en fait, je ne suis pas un homme". Consciente que celui-ci a été commenté, elle précise ensuite : "Donc, après le zénith, j'étais déçue évidemment. J'ai trouvé que les critiques étaient injustes mais il y avait plein de défauts et c'était mon premier meeting", a-t-elle conclu.
Elle ne lâche pas. Pour Valérie Pécresse, ce premier meeting n'était pas un échec total. En effet, elle assure que, lorsqu'on "trébuche, on peut rester à terre ou se révéler. Et quand on veut présider la France, il faut avoir la capacité de le faire et de monter à cheval". Ainsi, seulement quatre jours après ce premier meeting, elle s'est rendue au Canet, devant "3 000 personnes. Je l'ai fait sans discours, sans notes et avec mes mots", s'est-elle souvenue. Un moment qui a été très bénéfique pour elle. "J'ai eu le sentiment d'être remontée sur le cheval et j'ai trouvé mon style", a-t-elle assuré avant d'ajouter : "Le problème de ces présidentielles, c'est qu'il faut fendre l'armure. La mienne est épaisse car j'ai une famille, j'ai pris plein de coups dans la vie politique, il a fallu que je le protège donc j'ai mis une armure et à un moment, il faut l'ouvrir". Selon ses propos, si "fendre l'armure" n'a pas été évident pour elle, c'est notamment car "ceux qui ont plus d'expérience que moi, qui ont déjà fait des campagnes, ils savent qu'il faut fendre l'armure et là, je n'ai plus beaucoup de temps, il reste 3 semaines et c'est pour ça que je suis là", a-t-elle conclu.
Valérie Pécresse : avait-elle déjà évoqué son meeting ?
Ce meeting a beaucoup marqué Valérie Pécresse, qui n'a pas hésité à le faire savoir. Dans les colonnes de Midi Libre le 19 mars dernier, elle avait d'abord affirmé : "J'ai eu un meeting raté au Zénith. Je le regrette". Par la suite, elle avait précisé : "Mais on a détourné ce que je voulais dire. Je voulais dire que je ne me résigne ni au grand déclassement avec Macron, ni au grand remplacement avec Zemmour, qu'il y avait une troisième voie, celle de la droite républicaine". Toutefois, la candidate aux élections présidentielles ne souhaite pas lâcher : "Mais un meeting raté, ça n'efface pas vingt ans d'engagement politique, ça ne change pas une identité politique", avait-elle conclu.
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