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"J'ai peut-être dû l'utiliser" : Cédric Jubillar admet à demi-mot des propos terribles envers Delphine

En mai dernier, Cédric Jubillar a été confronté à son ancien codétendu. Aux juges d'instruction, il a admis avoir tenu des propos terribles au sujet de Delphine Jubillar. C'est un rendez-vous qu'attendaient impatiemment les proches de Delphine Jubillar. Le 14 mai dernier, Cédric Jubillar a été confronté à Marco, son ancien codétenu à qui il aurait fait des révélations sur la disparition de l'infirmière. Dans le bureau des juges d'instruction, les deux hommes sont restés plusieurs heures. Interrogé sur sa relation avec la mère de ses deux enfants, le plaquiste a reconnu lui avoir donné un surnom terrible, selon BFMTV qui a eu accès aux documents de cette confrontation : "Le mot 'trainée', j'ai peut-être dû l'utiliser oui". Face aux juges, Cédric Jubillar a une nouvelle fois nié avoir quelque chose à voir dans la disparition de son épouse, qui n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. "J'ai toujours maintenu que j'étais innocent dans l'histoire. Vous me demandez s'il ment je vous réponds que oui", a-t-il lancé. Interrogé sur le couteau qu'il aurait évoqué depuis sa cellule de la prison de Toulouse-Seysses, Cédric Jubillar s'est aussi défendu. "Je n'ai jamais tué Delphine, donc du coup j'ai jamais utilisé de couteau pour quoi que ce soit [...] je n'y suis pour rien dans cette histoire", a-t-il poursuivi. Puis de parler de la "ferme qui a brûlé" dont Marco avait parlé aux policiers, expliquant qu'il pourrait s'agir de l'endroit où le corps de Delphine Jubillar est enterré. "Comme il était insistant sur le fait de savoir où j'ai mis le corps, j'ai dit en rigolant que je l'ai mis près de la ferme qui a brûlé c'est tout. C'est la seule chose vraie, le reste, c'est des mensonges", a assuré le plaquiste, toujours principal suspect dans cette affaire. Ce lundi 4 juillet, la justice a confirmé son maintien en détention, comme l'avait demandé l'avocat général. Delphine Jubillar : ce cimetière qui interpelle les enquêteurs Emmanuelle Franck, l'une des avocats de Cédric Jubillar, a dénoncé "l'entêtement de la justice qui ne peut conduire qu'à un désastre". Le 13 juin dernier, le juge des libertés et de la détention (JLD) avait prolongé de six mois la détention du principal suspect, mis en examen depuis le 18 juin 2021. En parallèle, les recherches pour retrouver le corps de Delphine Jubillar continuent dans le Gard. Après s'être attardés près d'une ferme, les enquêteurs se focalisent désormais sur un cimetière. "La fouille des tombes du cimetière de Saint-Dalmaze fait partie des objectifs futurs des magistrats et des enquêteurs, a indiqué une source proche du dossier dans les colonnes du Parisien. Mais il faudra probablement procéder par étape et circonscrire d'abord des recherches aux caveaux qui semblent avoir fait l'objet de manipulations assez récentes."

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