news-details
Arts et People

INTERVIEW. Diane Leyre (Miss France 2022 ) : "J'étais un vrai garçon manqué. Je n'ai jamais eu de Barbie"

Diane Leyre fait l'unanimité. Une tête bien pleine dans un corps de rêve, cette nouvelle Miss France n'a pas fini de nous étonner. CLOSER : Qu'est-ce qui vous a poussée à vous présenter au concours Miss France ? Diane Leyre : J'avais cette volonté de sortir de mon train-train quotidien, d'ajouter un peu de piment. Et il n'y a pas mieux que Miss France pour éviter la routine ! J'avais atteint l'âge limite pour me présenter. C'était cette année ou jamais. J'y avais songé à mes 18 ans, mais mon père m'a dissuadé d'y aller. J'étais beaucoup trop jeune et je n'avais pas ma tête bien remplie ! Aujourd'hui, j'ai plein de choses à raconter. On vous sent super à l'aise pour parler... C'est sûr que je n'ai pas peur de prendre le micro ! Je suis une grande bavarde, très à l'aise avec les gens. En réalité, je parle beaucoup pour détourner le regard et j'utilise mon humour pour me cacher. J'ai un groupe d'amies, toutes plus belles les unes que les autres, et je leur laisse la lumière. Moi, je parle, fais des blagues... Une sorte de bonne copine qui ne cherche pas à plaire. Quelle enfance avez-vous vécue ? J'ai beaucoup voyagé grâce à ma mère hôtesse de l'air. Je n'ai manqué de rien, mais je me suis très vite émancipée. Mes parents m'ont appris très jeune les valeurs du travail et dès mes 15 ans, j'ai commencé les petits boulots tels que baby-sitter, hôtesse d'accueil, les marchés le week-end... J'ai financé moi-même mes études grâce à une bourse au mérite et mes quatre années d'études (en commerce international, NDLR) à ­Madrid m'ont rendu encore plus solide. Etes-vous plutôt talons ou baskets ? Les deux. Mais enfant, j'étais un vrai garçon manqué. J'ai grandi avec mon frère et je suivais ses passions des jeux vidéo, des mangas... Je n'ai jamais eu de Barbie, au grand désespoir de ma mère... Ça prouve que l'on peut être garçon manqué, devenir Miss France et avoir des convictions féministes. Que répondez-vous aux détracteurs du concours Miss France qui accusent l'élection de sexisme ? Chacun pense ce qu'il veut, mais je peux leur assurer que nous étions vingt-neuf jeunes femmes sur scène, toutes fières de se sentir encore plus féminines et féministes que jamais. Nous voulons toutes prendre le pouvoir de nos propres vies. C'est ça, le féminisme ! Les Parisiens disent que vous êtes la femme parfaite... Vous soutenez le PSG ! Quand on grandit à Paris ou en Ile-de-France, c'est le PSG qui nous relie. J'ai eu la chance d'être invitée au stade lors du premier but de Messi. C'est inoubliable ! J'avoue, j'ai fait des pieds et des mains pour que le PSG me soutienne le soir de l'élection. Mon obstination a fini par payer. Le club a envoyé un tweet le lendemain ! Bon, OK, j'aurais aimé que Kylian Mbappé fasse une story, mais là, c'était trop ! (Rires.) Vous avez une passion pour l'acteur Patrick Dempsey. D'où vous vient-elle ? Cet homme a tout pour lui. Il incarne Docteur Mamour (dans Grey's Anatomy, NDLR) et conduit des voitures aux 24 heures du Mans. Côté français, j'adorerais rencontrer Géraldine ­Nakache et Leïla Bekhti et j'aime beaucoup la carrière de Pierre ­Niney. Il a l'air super sympa. De quoi rendre jaloux un éventuel petit ami... (Rires.) Encore la veille de mon élection, j'étais célibataire. Mais depuis samedi soir, j'accueille beaucoup de Français dans mon cœur... Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!