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Guerre en Ukraine : l’information sous contrôle en Russie

En Russie, pas question d’évoquer dans les médias le mot "guerre" ou "invasion sur le sol ukrainien". Les médias étrangers se retrouvent également de plus en plus sous pression, bâillonnés via une nouvelle loi. Ce sont des images violentes filmées par des journalistes de Sky News, près de Kiev (Ukraine). Leur voiture est brutalement ciblée par des tirs. Les journalistes s’identifient, mais cela n’arrête pas les tirs. L’un d’eux est blessé et le cameraman reçoit deux impacts dans son gilet pare-balles. L’équipe arrivera finalement à s’en sortir, mais elle accuse un commando russe d’être à l’origine de l’attaque. Jusqu’à 15 ans de prison De telles images ne seront jamais diffusées dans les médias russes, car les médias russes ne parlent pas de guerre, mais d’opération militaire spéciale. Depuis le 4 mars, toute personne qui relaie d’autres informations que la propagande risque jusqu’à 15 ans de prison. Alors plusieurs médias étrangers comme la BBC, ont décidé de suspendre leur activé en Russie. Une journaliste franco-russe a aussi décidé de quitter Moscou. "On est au début du journal, on ne montre pas ces images de villes bombardées (...) on voit juste Vladimir Poutine qui martèle son message", déplore-t-elle. L’accès à Facebook et Twitter est désormais bloqué en Russie.

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