Gilbert Rozon : troisième plainte pour viol en un mois contre le célèbre producteur
Une nouvelle plainte pour viol a été déposée contre Gilbert Rozon, pour des faits qui remontraient à 1988. Il s'agit de la troisième en un peu plus d'un mois.
Pour la troisième fois, Gilbert Rozon est dans la tourmente. Après avoir été acquitté en décembre dans une autre affaire d'accusations de viol et d'attentat à la pudeur, le fondateur du festival Juste pour rire est accusé de viol. La présumée victime se prénomme Danie Frenette, elle est artiste. Elle poursuit au civil Gilbert Rozon, qu'elle accuse de l'avoir violée en 1988, ont annoncé les avocats de la femme, ce vendredi 28 mai. Il s'agit de la troisième plainte du genre en un peu plus d'un mois contre le producteur de 66 ans. Danie Frenette demande 2,2 millions de dollars canadiens, soit 1,4 million d'euros, à Gilbert Rozon, selon la requête au palais de justice de Montréal, consultée par l'AFP.
Les faits remontraient à juillet 1988. Danie Frenette accuse Gilbert Rozon de l'avoir violée pendant une fête qu'il avait organisée, dans le jardin de sa résidence à Montréal, à l'occasion de la fin du festival Juste pour rire. Selon elle, le producteur l'aurait agressée sexuellement, de nouveau, à l'automne 1988. Selon les avocats de la victime, "le viol, les agressions et l'emprise du défendeur sur elle ont eu de graves répercussions sur sa vie, lesquelles se poursuivent encore aujourd'hui". Danie Frenette est désormais âgée de 66 ans.
Un collectif d'une vingtaine de femmes
En décembre dernier donc, l'ancien juré de l'émission La France a un incroyable talent avait été acquitté dans une autre affaire de viol et d'attentat à la pudeur, à la suite d'un procès au pénal. Récemment, deux autres femmes québécoises, Lyne Charlebois et Patricia Tulasne, ont poursuivi Gilbert Rozon au civil pour viol, affirmant elles aussi avoir été violées dans les années 1980 et 1990. Lyne Charlebois, Patricia Tulasne et Danie Frenette ont participé à la création des Courageuses, un collectif regroupant une vingtaine de femmes, victimes présumées de Gilbert Rozon, entre 1982 et 2016. Le collectif avait entrepris une action en nom collectif contre le producteur, rejetée par la justice canadienne.
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