Frédéric Leclerc-Imhoff : les dernières vidéos bouleversantes du jeune journaliste de BFMTV tué
Mort lundi 30 mai lors d'un reportage à bord d'un convoi humanitaire dans l'est de l'Ukraine, Frédéric Lecler-Imhoff avait réalisé son dernier sujet avec les forces ukrainiennes quatre jours auparavant.
Frédéric Leclerc-Imhoff est mort pour informer. Le journaliste de la chaîne BFM TV a été mortellement touché par un obus dans la région de Louhansk, à l'est de l'Ukraine, ce lundi. Une disparition qui entraîne une vague d'hommages sur la toile, de la chaîne d'information en continu à Emmanuel Macron, qui a publié un communiqué à l'annonce du drame. Âgé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff était reporter pour BFM TV depuis 6 ans.
Envoyé sur le front en Ukraine après le début de la guerre le 24 février, il travaillait en tandem avec Maxime Brandstaetter. Ensemble, ils ont signé un dernier reportage le 26 mai. Les deux hommes ont suivi les forces ukrainiennes au coeur des territoires occupés, à Bilozirka, dans un ancien QG russe repris par les ukrainiens. Plus de 4 minutes d'images diffusées sur la chaîne d'information en continu, dont les contenus font en moyenne 1'30. Les téléspectateurs prennent alors conscience de l'ampleur de la tension et des risques encourus par les journalistes qui couvrent le conflit, au risque de leur vie.
Le soutien d'Emmanuel Macron
Le directeur de la rédaction de BFM TV, Marc-Olivier Fogiel, lui a rendu hommage sur le plateau de la chaîne lundi soir. Il a évoqué les premiers mots courageux de la mère de Frédéric Leclerc-Imhoff au téléphone, peu après l'annonce de sa disparition. "Sa première réaction a été de demander comment allait Maxime (Brandstaetter, ndlr), a raconté Marc-Olivier Fogiel. Elle était en larmes, mais ça dit beaucoup de son engagement. Elle savait le métier de son fils."
Emmanuel Macron a affiché lundi "le soutien inconditionnel de la France" aux journalistes qui informent.
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