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Arts et People

François Hollande : ses rares confidences sur la mort de son père

En avril 2020, François Hollande annonçait la mort de son père dans un Ehpad, en pleine pandémie de Covid-19. Si sa disparition n'était pas lié au virus, il y voyait toutefois un lien avec "la fin d'un monde", objet de réflexion du nouveau livre de l'ancien président. Une disparition qui lui a inspiré un livre. En avril 2020, en pleine pandémie de Covid-19, François Hollande annonçait la mort de son père dans un Ehpad, où il était installé depuis un an. Si cette disparition n'avait à priori rien à voir avec le virus qui circulait alors beaucoup, l'ancien président de la République avait rendu "hommage à tous les personnels des Ehpad qui luttent contre le virus, mais aussi accompagnent les personnes les plus âgées dans cette période si difficile et angoissante, et en accompagnent d'autres vers la fin de leur vie". Et près d'un an et demi après ce terrible deuil, voilà qu'il sort Affronter, un livre qu'il dédie à son père. Et ce pour une raison particulière. "Mon père s'est éteint durant la crise sanitaire. Pour lui, son agonie se confondait avec la fin d'un monde", explique ainsi François Hollande dans les colonnes du Parisien, en kiosque mercredi 20 octobre. Dans ce livre, l'ancien président de la République s'attaque à des figures politiques actuelles, d'Emmanuel Macron à Marine Le Pen en passant par Eric Zemmour, et explique vouloir "préparer le prochain monde". "A la veille d'une échéance cruciale, (les présidentielles, ndlr) j'ai estimé nécessaire de dire aux Français une vérité simple", ajoute-t-il, précisant que cette "vérité" n'est autre que la "grande mutation" qui se prépare, à la fois écologique, sociale, industrielle, éducative. François Hollande a-t-il revu son père avant sa mort ? Un livre qui fait office d'hommage pour François Hollande, lui qui regrettait, avant la mort de son père en avril 2020, de ne pas avoir pu lui rendre visite en Ehpad, à cause de la pandémie de coronavirus. "Je me suis astreint moi aussi à cette discipline, nous avons eu des conversations au téléphone avec mon père, mais je n'ai pas pu le visiter. Et j'ai dû attendre qu'on le sorte de l'Ehpad pour le voir dans une chambre funéraire le lendemain", avait précisé l'ancien président de la République, qui avait ajouté alors que le manque de "liberté d'aller et venir" n'était alors plus, ce qui était "inquiétant". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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