Famille défenestrée à Montreux : les visages du père et de la soeur jumelle de la mère dévoilés
Un mois après la mort de quatre ressortissants français, tombés du 7ème étage de leur immeuble de Montreux, en Suisse, les portraits du père de famille et de la sœur jumelle de la mère ont été dévoilés.
Mais qui étaient donc les défenestrés de Montreux ? Ce dimanche 24 avril, Sept à huit consacrait l'un de ses reportages au drame de Montreux du 24 mars 2022, durant lequel cinq personnes d'une même famille ont successivement sauté du balcon de leur appartement, situé au 7ème étage d'un immeuble de Montreux, en Suisse. Quatre d'entre eux, un couple de quarantenaires, la sœur jumelle de l'épouse et une petite fille de 8 ans, sont morts. Le cinquième, un adolescent de 15 ans, a survécu et demeure hospitalisé dans le canton de Vaud.
En grande partie consacré au passé de la famille montreusienne, le reportage de Sept à Huit dévoile les visages de deux de ses membres : le père de famille, Eric David, et la sœur jumelle de son épouse, Narjisse Gama Feraoun. Le premier, polytechnicien, est décrit par un voisin comme un homme discret et mystérieux. "Il avait toujours la tête baissée, se souvient le Montreusien. Il ne répondait même pas aux 'bonjour'. Il se sentait gêné, il devenait rouge, ça arrivait même qu'il ait des petites gouttes de sueur sur le front, il était vraiment mal à l'aise. Quand on les voyait, ils étaient vraiment 'normaux', ils rigolaient entre eux, discutaient entre eux, mais dès qu'il y avait quelqu'un d'autre qu'eux cinq, c'était le silence."
Narjisse Gama, une "chic fille" de talent
Narjisse Gama, ophtalmologue de renom exerçant au sein des Hôpitaux Universaires de Genève, laisse quant à elle un souvenir bien meilleur à ses patients : "C'était quelqu'un de très brillant, de joyeux, rayonnant, se souvient l'une d'entre eux. Tout le monde l'appréciait beaucoup. Elle ne se plaignait jamais de rien, elle n'avait aucun mot méchant sur personne. C'était vraiment une chic fille."
Les premières investigations ont dévoilé que la famille "était très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes", et vivait reclue dans un appartement transformé en bunker. À ce jour, la police privilégie la piste du suicide collectif sans l'intervention de tiers. Toutefois, rien n'explique encore pourquoi ses membres ont décidé, du jour au lendemain, de mettre ainsi fin à leurs jours.
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