Fabrice Luchini : ses conseils hilarants à Olivier Véran
Dans les colonnes du Figaro Magazine, Fabrice Luchini s'est laissé aller. L'acteur a tenu à donner des conseils à Olivier Véran après l'avoir surveillé durant la pandémie.
Fabrice Luchini est un observateur attentif. Depuis le début de la pandémie de coronavirus, le comédien suit avec beaucoup de plaisir l'actualité. Dans les colonnes du Figaro Magazine, il expliquait avoir passé beaucoup de temps devant la télévision et notamment l'émission C dans l'air. L'occasion pour lui d'admirer les personnalités politiques de premier plan. Mais aussi de voir leurs défauts... Au sujet des points presse que le gouvernement organisait toutes les semaines, Fabrice Luchini reconnaît que "c'est un problème" : "Véran, Castex, Salomon. Salomon, Véran, Castex. Ca demande du temps". Depuis plus d'un an, il a eu le temps de se faire une idée des personnalités... "Castex est un cas à part parce que Castex, c'est l'époque Bourvil", a continué le comédien, habitué des prises de paroles loufoques.
Et il ne s'est pas arrêté là. Au contraire, Fabrice Luchini a tenu à faire passer de précieux conseils au ministre de la Santé. "Mais si j'étais conseillé de Véran, je lui dirais : 'Pas conquérant quand vous entrez dans les hôpitaux. Profil bas. Un peu déprimé. Accablé, plutôt. Pas dynamique. Pas 'on fait tout bien', a poursuivi l'acteur, visiblement pas fan du style Olivier Véran. Modeste, plutôt. Jouez-la en fond de court, fond de terrain'. Mais ça n'engage que moi." Critique envers la classe politique, Fabrice Luchini n'est pas vraiment plus tendre lorsqu'il s'agit de parler du corps médical qui a écumé les plateaux de télévision durant la pandémie de Covid-19. "J'ai essayé de capter le psychisme de chacun d'entre eux. Ceux qui étaient un peu enivrés par l'exposition médiatique. Ceux qui illustraient la formule de Finkielkraut : 'Autrefois, c'était l'excellence qui créait la notoriété, aujourd'hui c'est la notoriété qui crée l'excellence'", a-t-il concédé.
Comment Fabrice Luchini a vécu la pandémie de coronavirus ?
Il a poursuivi son énumération : "Ceux qui ne pouvaient plus se passer de la caméra. Il y avait des pessimistes, des optimistes, des mélancoliques, des hystériques, des pascaliens, des nietzschéens..." Observateur de la pandémie, il l'a également vécue. "C'était une période bizarre, pas facile, j'avais des proches à l'hôpital. C'était métaphysique comme moment. J'étais plutôt dans la gravité. Je n'avais pas envie de faire l'imbécile", confie Fabrice Luchini à nos confrères. Selon ses dires, la crise sanitaire a donc aussi été unmoyen pour lui de se recentrer: "Je connais de plus en plus mes limites. Personnellement, je ne sais pas tout jouer, je suis très limité. Mais je sais me déplacer : ça, c'est ma liberté".
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