Eric Zemmour : cette surveillance discriminatoire discrète de son staff de campagne
Le staff de campagne d'Eric Zemmour prend d'énormes précautions avant les meetings, comme l'a révélé le Parisien ce mardi 14 décembre.
Ils font attention. Après avoir laissé planer le doute durant plusieurs semaines, Eric Zemmour a récemment officialisé sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Une officialisation qui ne passe pas inaperçue puisque le candidat a enchaîné les apparitions publiques qui ont été marquées par des débordements. Ainsi, son staff de campagne a pris une décision radicale, comme l'a révélé le Parisien ce mardi 14 décembre. "Ce sont une trentaine de personnes qui, depuis le début de sa tournée promotionnelle, font des recherches afin d'identifier les perturbateurs et militants potentiels", a d'abord expliqué Albéric Dumont. Le but ? "Filtrer les éléments perturbateurs en amont", peut-on ensuite lire. Parmi ce qui est analysé par cette équipe, ce sont "les adresses mails qui font référence à des noms d'emprunt ou des pseudonymes", est-il ensuite précisé. Alors que le meeting de Villepinte a beaucoup débordé et fait parler de lui, notamment à cause de la présence de militants de SOS Racisme, Albéric Dumont précise ensuite qu'il aimerait "pouvoir discriminer avant l'entrée les profils militants repérés". Une vérification préalable qui permettrait d'éviter tout débordement utile.
Un meeting commenté. Après avoir officialisé sa candidature aux élections présidentielles, Eric Zemmour a souhaité rencontrer les français afin de leur exposer son programme. Ainsi, il a organisé un meeting à Villepinte le 5 décembre dernier. Celui-ci a été très commenté puisque le polémiste a été pris à partie par des manifestants avant même d'être monté sur scène. Son entrée dans la salle a débuté par un bain de foule et le candidat à l'élection présidentielle a traversé une marée humaine en direction de l'estrade. Son passage n'a pas été de tout repos car un homme l'a attrapé au cou avant d'être rapidement neutralisé et interpellé par la police. Un évènement très chaotique qui a beaucoup fait réfléchir Eric Zemmour. En effet, comme l'a révélé son équipe dans les colonnes du Parisien, il prend désormais de nombreuses précautions et a décidé de contrôler ses prochains déplacements. "On ira désormais dans une France sans antifas (NDLR : des groupes anti fascistes d'extrême gauche)", a-t-il d'abord affirmé. Son but ? "Éviter les grandes métropoles", a conclu le polémiste. Une décision logique puisqu'il a souvent été violemment pris à partie.
Eric Zemmour : quelle autre décision radicale a-t-il souhaité prendre ?
Bien décidé à faire très attention, Eric Zemmour a chargé son équipe de "muscler son service d'ordre. Le muscler en qualité plus qu'en quantité", rapporte le Parisien. Ainsi, le polémiste a été "placé sous protection policière et classé T3, c'est-à-dire qu'il est considéré comme "potentiellement menacé" et est accompagné, depuis le 15 novembre, par trois fonctionnaires de police. Le but ? "Sécuriser les lieux où il doit se rendre", déclare le journal. Celle-ci permettra-t-elle d'éviter de prochains débordements ?
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