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Arts et People

Enora Malagré : ses confessions sur ces maux destructeurs qui la rongeaient

Atteinte d'endométriose, l'animatrice Enora Malagré a très mal vécu son infertilité. Et pour oublier ses souffrances, l'animatrice s'est longtemps réfugiée dans l'alcool et les médicaments. C'était en 2017. Enora Malagré annonçait publiquement être atteinte d'endométriose. Une maladie qui concerne 1 femme sur 10 et qui se caractérise notamment par des douleurs intenses au moment des règles et des risques forts d'infertilité. L'animatrice a décidé d'en parler sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste : "lors d'un prime où on me pose encore la même question, qu'on ne pose pas d'ailleurs à un homme à partir de 35 ans : 'Pourquoi tu n'as pas d'enfants ?'" a-t-elle avoué dans l'émission d'Evelyne Thomas sur Non Stop People. "Je me souviendrai de cette date toute ma vie parce que j'avais à ma gauche la petite Capucine Anav et à ma droite mon ami Jean-Luc Lemoine qui m'ont conjointement dit, discrètement pendant que Cyril Hanouna parlait : 'Vas-y, dis-le, dis-le'. Et j'ai serré la main de Jean-Luc Lemoine, j'ai pris une respiration et j'ai dit : 'Je ne peux pas avoir d'enfants parce que j'ai de l'endométriose" poursuit-elle. Depuis Enora Malagré a sorti un livre sur le sujet intitulé Un cri du ventre. J'ai un mal qui me ronge, l'endométriose paru aux éditions J'ai lu. Elle a dompté ses démons Et ce mercredi 31 mars 2021, elle est revenu sur cette maladie qui a boulversé sa vie dans l'émission de Christophe Hondelatte sur Europe 1, Hondelatte raconte. Pour oublier ses souffrances, elle avoue s'être tournée vers l'alcool et les médicaments. Aujourd'hui, alors qu'elle a la volonté d'adopter, elle avoue en avoir fini avec ses démons. "Il faut que j'arrive à faire la part des choses entre mon endométriose et mes pulsions d'autodestruction. Qui était là le premier ? Qui est responsable de l'autre ? Je mélange mes souffrances. Mais elles sont toutes à moi" exprime-t-elle à travers la voix de Christophe Hondelatte. Et elle l'assure : "la boisson est désormais bannie de mon appartement et de mes soirées (...). J'ai décidé de ne plus faillir. Cette fuite large n'est pas celle d'une femme libre". Son remède ? "Augmenter la fréquence de mes séances chez le psy, faire plus d'exercices de respiration, pour mieux contrôler mes hormones capricieuses". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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