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Arts et People

Enlèvement de la petite Mia : les profils très inquiétants de sa mère et des ravisseurs

Au nombre de trois, les ravisseurs présumés de la petite Mia, enlevée mardi 13 avril dans les Vosges, ont été interpellés dans la nuit du 14 au 15 avril. Ils ont été placés en garde à vue. L'inquiétude plane dans les Vosges, où la petite Mia reste introuvable. La fillette de 8 ans n'a plus été vue depuis le 13 avril dernier, jour où elle a été arrachée à sa grand-mère aux Poulières, commune située à moins d'une heure de la ville d'Épinal. En fin d'après-midi, sa grand-mère maternelle, qui en a la garde, reçoit la visite de trois hommes se prétendant membres de la protection judiciaire de la jeunesse. Ceux-ci lui expliquent que Mia est attendue pour un "rendez-vous dans un centre spécialisé", suite à quoi la vosgienne accepte de laisser partir sa petite-fille dans une camionnette. Mais prise d'un doute, elle contacte les éducateurs, qui lui indiquent qu'aucun de leur membre n'est intervenu chez elle. Une alerte enlèvement est aussitôt lancée. Selon franceinfo, les trois suspects ont été interpellés jeudi 14 avril à Paris et en région parisienne. Placés en garde à vue pour "soustraction de mineurs en bande organisée", ils sont inscrits comme "objectifs" de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et présentent tous un profil inquiétant. Ils appartiendraient en effet à la mouvance survivaliste, un mouvement porté sur le rejet de la société et l'indépendance par rapport au système économique global. Ils sont également proches des thèses de l'ultra-droite, et sont jugés potentiellement dangereux par les forces de police. Une mère "en marge de la société" Même inquiétude au sujet de la mère de Mia, que les enquêteurs soupçonnent d'avoir récupéré sa fille. Selon le procureur d'Épinal, Lola Montemaggi, 28 ans, "n'avait pas le droit de la voir seule, mais seulement en présence d'un tiers deux fois par mois". Elle appartiendrait elle aussi à la mouvance survivaliste, et aurait plusieurs fois exprimé le souhait de "vivre en marge de la société" en refusant "toute collaboration avec les services éducatifs". Fin 2020, le parquet d'Épinal avait également reçu un signalement alarmant selon lequel Mia "était confrontée aux violences (verbales, ndlr) de sa mère (...) et à son refus de sa scolarisation". Autant d'éléments ayant justifié le placement de la fillette chez sa grand-mère, qui a malheureusement fait face à la détermination de sa fille en ce mardi 13 avril. La petite Mia et Lola Montemaggi sont actuellement activement recherchées par les forces de police. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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