“Emmerder les non-vaccinés” : la stratégie d'Emmanuel Macron porte ses fruits
Sur Twitter ce mercredi 5 janvier 2022, Olivier Véran célèbre le progrès de la campagne de vaccination. Preuve que la stratégie d'Emmanuel Macron contre les non-vaccinés serait efficace.
Il est habitué aux petites sorties aux grosses répercussions. La preuve, au fil d'une séance de questions-réponses avec sept lecteurs du quotidien Le Parisien ce mardi 4 janvier, Emmanuel Macron a assumé l'instauration des pass sanitaire et vaccinal ou encore la mise en place des tests payants pour les non-vaccinés, prêt à tous les moyens pour pousser les Français au vaccin anti-coronavirus. Même à agacer ceux qui bouderaient encore la vaccination. "Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder", a glissé le chef de l'État, "et donc, on va continuer de le faire jusqu'au bout." Sans grande surprise, cette sortie incendiaire a provoqué un cataclysme du côté de la chronique politique.
Mais du côté du gouvernement, l'heure est à la célébration. Car la stratégie d'Emmanuel Macron, bien que controversée, n'a fait qu'augmenter le taux de vaccination. C'est en tout cas ce que fait savoir Olivier Véran dans une publication relayée sur son compte Twitter ce mercredi 5 janvier. "Record quotidien des primo-injections depuis le 1er octobre", peut-on y lire. "66 000 Français ont fait le choix du vaccin depuis hier soir. 66 000 Français qui font le choix de se protéger face aux formes graves du Covid. On continue !" Une publication qui a fait réagir à en croire le fil des commentaires.
Emmanuel Macron soutenu par Olivier Véran et Jean Castex
Discours qu'il d'ailleurs maintenu à l'Assemblée nationale, lors du débat sur le projet de loi autour du pass vaccinal. "66 000 de nos concitoyens qui n'étaient pas vaccinés, ont décidé aujourd'hui, et je ne crois pas au hasard, de recevoir la première injection de vaccin" a insisté Olivier Véran. Et d'ajouter : "Si nous faisions cela pendant 70 ou 75 jours, nous aurions une protection complète de la population française à l'égard des formes graves."
Et lorsqu'il a lui-même été questionné au sujet des propos d'Emmanuel Macron, le Premier ministre Jean Castex soutient le locataire de l'Élysée. "Qui outrage la nation ? Qui fracture la nation ? Qui conduit les soignants dans nos urgences à faire des choix éthiques dramatiques ? Eh bien c'est une infime minorité", a-t-il lancé dans l'Hémicycle. Une subtile référence à ceux que l'exécutif assume d'"emmerder."
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