Emmanuel Macron veut “emmerder les non-vaccinés" : tous les adversaires politiques du Président consternés par ses propos
Mardi 4 janvier 2022, dans les colonnes du Parisien, Emmanuel Macron s'en est pris aux personnes non-vaccinées. Des propos polémiques qui ne sont pas du tout passés dans les rangs de ses adversaires politiques.
C'est la consternation pour tous les partis politiques. La raison : les propos tenus par Emmanuel Macron dans Le Parisien, mardi 4 janvier 2022, sur les personnes non-vaccinées. En effet, le chef de l'Etat a tout simplement avoué qu'il allait tout faire pour gâcher la vie de ceux qui refusent de se faire vacciner contre la Covid-19. "Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder", a-t-il ainsi lancé. Seulement, pour ses adversaires politiques, il est allé beaucoup trop loin. "Le président maîtrise-t-il ce qu'il dit? L'OMS dit 'convaincre plutôt que contraindre'. Et lui ? 'Emmerder davantage'. Consternant", a ainsi réagi Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. Dans beaucoup de réactions, on retrouve l'expression "il ne devrait pas dire ça", référence au livre des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme sur François Hollande, qui avait provoqué un séisme politique en 2016.
"Un président ne devrait pas dire ça. Le garant de l'unité de la nation s'obstine à la diviser et assume vouloir faire des non-vaccinés des citoyens de seconde zone. Emmanuel Macron est indigne de sa fonction. En avril, je serai la présidente de tous les Français", a écrit de son côté la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen. Un point de vue partagé par Eric Zemmour, également candidat à la présidentielle de 2022.
De gauche ou de droite, on dénonce les propos d'Emmanuel Macron
"Président, j'arrêterai d'emmerder les Français. Le président sortant, lui, parle ouvertement d'emmerder une catégorie de Français." Si Valérie Pécresse a fait savoir qu'elle s'exprimerait mercredi 5 janvier 2022, son entourage a déclaré : "Il clive, divise alors que le pays n'a jamais été autant fracturé. Il a dit avoir appris à aimer les Français, ça n'a pas duré. Évidemment, ça interroge sur la présidentialité d'Emmanuel Macron". Enfin Delphine Batho, porte-parole de Yannick Jadot, a assuré qu'il faut "convaincre pour la vaccination et rassembler, et non diviser par des provocations contre-productives".
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités