Emmanuel Macron invite les partis politiques à "converger sans reniement ni renoncement" le 30 août
Le président Emmanuel Macron a officiellement invité les partis politiques représentés au Parlement à une réunion le 30 août, "une main tendue loyalement" afin de bâtir "ensemble" des textes législatifs et d'ouvrir la voie, "le cas échéant", à des referendums.
Le chef de l'État donne le coup d'envoi de la rentrée politique. Comme annoncé cet été, Emmanuel Macron a officiellement invité les partis politiques représentés au Parlement à une réunion le 30 août, "une main tendue loyalement" afin de bâtir "ensemble" des textes législatifs et d'ouvrir la voie, "le cas échéant", à des referendums.
Les discussions, une après-midi et un dîner, porteront sur "la situation internationale et ses conséquences pour la France", "l'efficacité de l'action publique" y compris de nouvelles pistes de décentralisation et de réformes institutionnelles et "la cohésion de la Nation", selon un courrier rendu public samedi.
"Vous partagez entre vous de solides accords et de vrais désaccords. Mais quand l'intérêt supérieur du pays est en jeu, j'ai confiance, comme beaucoup de Français, dans notre capacité à converger sans reniement ni renoncement", écrit Emmanuel Macron dans cette lettre adressée aux chefs de partis, ainsi qu'aux présidents des assemblées.
"Convenir de voies d'action"
Après avoir voulu écarter le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI), l'Élysée s'est ravisé et a finalement convié ces deux formations. Le chef de l'État y confirme qu'il est disposé à avoir recours à la voie référendaire en cas de nécessité.
"L'ambition sera de convenir de voies d'action qui pourront trouver des traductions concrètes et rapides dans les réalisations du gouvernement et des textes législatifs bâtis ensemble. Le peuple, par la voix de ses représentants et le cas échéant par referendum, aura le dernier mot", ajoute-t-il.
Emmanuel Macron mentionne également dans son courrier les récentes émeutes urbaines qui ont "révélé chez une partie de notre jeunesse une perte du sens de l'autorité et de la civilité, une forme de décivilisation".
Le courrier précise que le lieu des échanges sera communiqué rapidement, et appelle les participants à proposer des contributions écrites ou suggérer d'autres thématiques.
Avec AFP