"Elle n'écoute rien !", Valérie Pécresse sévèrement taclée par Nicolas Sarkozy
A trois semaines du premier tour, Nicolas Sarkozy n'a pas encore apporté son soutien à Valérie Pécresse. Si ses proches ont nié son ralliement à Emmanuel Macron, l'ex-chef d'Etat n'est pas tendre avec la candidate LR.
Le silence de Nicolas Sarkozy est de plus en plus pesant chez les Républicains. A trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, l'ex-président de la République n'a toujours pas affiché clairement son soutien à Valérie Pécresse. Et pour cause : il ne serait pas vraiment emballé par la candidature de la présidente de la région Ile-de-France. Auprès de ses proches d'ailleurs, Nicolas Sarkozy ne mâcherait pas ses mots à son sujet. "Elle n'écoute rien", s'agacerait-il en privé, comme le rapporte le Journal du dimanche ce 20 mars. De là à ne pas la soutenir dans la course à l'Elysée ? "Il ne peut pas trahir sa famille politique - et il ne l'a jamais fait, analyse un conseiller gouvernemental. Son manque de soutien à Pécresse est un signe suffisamment fort."
Nicolas Sarkozy pourrait donc éviter de se positionner pour Valérie Pécresse. Et soutenir un autre candidat ? Selon Nice-Matin, plusieurs de ses proches sont en effet persuadés qu'il compte rallier Emmanuel Macron. Une rumeur rapidement démentie par son entourage. "Il ne va rien dire. Il ne soutiendra pas Pécresse mais il ne soutiendra pas Macron", assure un sarkozyste dans les colonnes du JDD. Mais en privé, l'ex-chef d'Etat se montrerait très remonté contre Valérie Pécresse, qu'il juge même "inexistante" dans cette campagne présidentielle. "Valérie part dans tous les sens. Déjà, si dans une campagne, tu arrives à imprimer une ou deux idées, c'est un miracle ! (...) Mais là, qui parle de Valérie Pécresse ?", s'est-il notamment interrogé, selon Le Figaro.
Nicolas Sarkozy "déteste qu'on lui force la main"
"On ne peut pas dire qu'elle vend du rêve, elle n'a pas beaucoup de créativité. Le plus dur dans une campagne, c'est de faire décoller le deuxième étage de la fusée. Pour le moment, elle n'est pas sur orbite", continuait-il. Même si Nicolas Sarkozy n'est donc pas bluffé par la candidate LR, il ne compte pas lui mettre un couteau dans le dos. "Il déteste qu'on lui force la main", a expliqué au JDD son ancien conseiller en communication, Franck Louvrier. Selon lui, l'époux de Carla Bruni "ne sera pas manipulé, ni par les uns, ni par les autres". Chez les Républicains comme ailleurs, sa prise de position est en tout cas très attendue. Mais il pourrait décider de faire encore durer le suspense. En 2017 pour la dernière présidentielle, Nicolas Sarkozy avait attendu le dernier moment pour soutenir François Fillon, deux semaines avant le scrutin.
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