"Elle en est morte" : Jacques Dutronc se livre sur Romy Schneider, son ancienne amante
On l'attendait depuis longtemps. L'éternel crooner de la chanson française se raconte enfin dans une autobiographie qui paraîtra le 16 novembre prochain aux éditions Le Cherche-Midi. Dans Et moi, et moi, et moi, Jacques Dutroncrevient en quelques 224 pages sur les séquences les plus marquantes de sa prolifique carrière commencée au début des années 60, en même temps que ses amis Johnny Hallyday et Eddy Mitchell. Un récit à coeur ouvert qu'il a écrit dans sa maison de Monticello, au-dessus de l'Île-Rousse en Corse, où il partage son existence avec sa compagne Sylvie Duval. "Étrange", confie-t-il à nos confrères de Paris-Match, l'exercice l'a notamment replongé dans ses amours passées.
Alors qu'il vit avec Françoise Hardy depuis la fin des sixties, Jacques Dutronc tombe éperdument amoureux de Romy Schneider, à laquelle il donne la réplique dans L'important c'est d'aimer d'Andrzej Żuławski, en 1974. La relation ne dure que le temps du tournage, mais elle marque passablement le chanteur. "Romy Schneider était une référence. Il faut que les actrices d'aujourd'hui prennent conscience qu'il y a eu d'autres actrices avant elles, rappelle-t-il dans les colonnes du magazine. Elle était vraie et elle en est morte. Durant le tournage, on ne savait pas quand le film commençait et quand il s'arrêtait. J'étais chargé de surveiller, moi, la consommation d'alcool de Romy Schneider. Je ne pense pas que c'était une bonne idée". Une actrice plus vraie que nature morte à 43 ans dans des circonstances encore aujourd'hui mystérieuses.
François Hardy était-elle au courant de la liaison de Jacques Dutronc ?
Personne n'ignore le coup de foudre de Jacques Dutronc et Romy Schneider sur le tournage du film d'Andrzej Żuławski. Le réalisateur évoquera d'ailleurs plus tard à demi-mots "[la] folle passion [de Romy Schneider] pour un jeune acteur venu lui signifier, le dernier jour de tournage, que leur histoire était terminée". Si elle n'a pas été témoin de cette liaison, François Hardy raconte dans son autobiographie, Le Désespoir des singes, comment elle a été mise au courant de l'affaire : "Lui si secret, si discret sur sa vie personnelle, me confia des années après que l'une de ses partenaires de cinéma, aussi célèbre que ravissante, l'avait invité un dimanche à déjeuner dans le restaurant d'un hôtel où elle avait réservé une chambre pour qu'ils concluent l'après-midi en beauté. Que l'on dispose ainsi de lui l'avait braqué et la jeune personne en avait été pour ses frais"…