Romy Schneider aliénante ? Ces liens malsains qu'elle aurait noués avec ses maquilleurs à la fin de sa vie
Dans son livre Adieu Romy, Violaine de Montclos s'attarde sur les liens particuliers que Romy Schneider aurait noué avec ses maquilleurs.
"Romy Schneider confond toujours tout". C'est ce que rapporte, avec sévérité, Violaine de Montclos dans son livre Adieu Romy (Ed. Grasset) dont France Dimanche publie des extraits dans son magazine paru ce vendredi 1er juillet. L'ouvrage s'attarde sur une autre facette de la personnalité de la mythique comédienne. Celle d'une Romy Schneider autoritaireet odieuse. Tyrannique, même. Ses partenaires de jeu en auraient fait les frais, parfois violemment. Yves Montand, Claude Brasseur et Harvey Keitel pour ne citer qu'eux auraient gardé un mauvais souvenir de Romy Schneider - ce qui n'a pas empêché le premier de donner la réplique à celle-ci à plusieurs reprises.
Visiblement, la mère de David Meyen et Sarah Biasiniaurait également noué des liens particuliers avec ses maquilleurs. "Violaine de Montclos révèle les liens très étroits, voire presque malsains que la star entretenait avec ses maquilleurs préférés qui, à la fin de sa vie, avaient de plus en plus de mal à cacher les marques de sa consommation d'alcool et du manque de sommeil sur son visage", écrivent nos confrères. Surtout, Romy Schneider avait des exigences étonnantes et un rituel à appliquer sur chaque tournage. "Dans la loge, d'un tournage à l'autre, le cérémonial est toujours le même : Romy ouvre son pick-up, y glisse un disque [...] et fixe dans le miroir le couple qu'elle forme avec son maquilleur, souvent Jean-Pierre Eychenne, Paul Le Marinel ou bien Didier Lavergne, toujours un homme", écrit l'auteure de l'ouvrage.
Ces exigences de Romy Schneider envers ses maquilleurs
Pendant ces séances, l'ex d'Alain Delon exige de ses maquilleurs qu'ils ne l'appellent que par le prénom de son personnage. Et elle refuse qu'ils travaillent pour d'autres personnes. Romy Schneider aurait même envoyé une lettre de rupture à l'un d'eux lorsqu'elle a appris qu'il maquillait une autre actrice. "Elle confond toujours tout. D'ailleurs, à tous ces gens qui, sur les tournages, s'affairent autour d'elle [...], elle offre sans arrêt des petits cadeaux, un livre, un châle, une montre qui lui appartiennent, gentillesses aliénantes, transferts de biens un peu troublants, qui sont aussi une manière de tisser sa toile", estime Violaine de Montclos qui semble voir le mal dans chacun des faits et gestes de Romy Schneider.