Edouard Philippe : ce jour où il a tenu tête à Emmanuel Macron et a brisé la confiance avec le Président
La crise sanitaire du coronavirus aura eu raison de la bonne entente qui régnait entre Edouard Philippe et Emmanuel Macron. Dans les colonnes du "Journal du dimanche", le 18 avril 2021, on apprend le moment où la confiance a été brisée entre les deux hommes.
C'est sans aucun doute l'une des pires crises sanitaires que la France est actuellement en train de vivre avec le coronavirus. Depuis mars 2020, les Français vivent entre des confinements, des couvre-feux et différentes interdictions qui ont pour but de limiter la propagation du virus. Lors du premier confinement, c'est Edouard Philippe qui était le Premier ministre de la France. Seulement, à la fin de cette période très dure pour tout le monde, un élément est venu rompre la confiance qu'il y avait entre lui et son président, Emmanuel Macron. En effet, dans les colonnes du Journal du Dimanche, on apprend le moment qui a sans doute entraîné la démission d'Edouard Philippe. Nous sommes le 10 mai 2020, le déconfinement doit avoir lieu le lendemain et les Français n'attendent que ça. Seulement, légalement, tout ne semble pas tout à fait bien cadré.
Le texte n'a pas encore été validé par le Conseil constitutionnel. Pour que ce soit fait avant la date du déconfinement, Edouard Philippe demande au président du Conseil, Laurent Fabius, de réunir les "sages" en urgence. Mais Laurent Fabius est à Toulouse et refuse de convoquer tout le monde avant le début de la semaine. Même sous la menace d'Edouard Philippe, il ne cède pas. Devant ce refus, le Premier ministre décide de se rendre à l'Elysée pour demander le soutien du président. Il lui propose de repousser le déconfinement de deux jours sinon la France vivra les 48 prochaines heures avec un vide juridique. Seulement, le mari de Brigitte Macron ne peut pas annoncer ça aux Français, ils seraient beaucoup trop en colère.
Edouard Philippe avait répondu très froidement à Emmanuel Macron
Le président lui propose donc un décret "pour fixer l'essentiel des règles en attendant que le Conseil constitutionnel valide les lois". Devant une telle proposition, Edouard Philippe lui aurait répondu très froidement : "Le pouvoir réglementaire, c'est moi." Une opposition froide qui viendra mettre un terme à la confiance qu'il y avait entre les deux hommes.
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