Dramatiques incendies en Gironde : un homme arrêté, pourquoi les soupçons convergent vers lui

1/12 - Incendies en Gironde Une semaine après le début des terribles incendies qui ravagent le département de la Gironde, un homme a été placé en garde à vue. Une enquête pour départ de feu volontaire a été ouverte par le parquet de Bordeaux. Une semaine après le début des terribles incendies qui ravagent le département de la Gironde, un homme a été placé en garde à vue. Une enquête pour départ de feu volontaire a été ouverte par le parquet de Bordeaux.  La Gironde est ravagée par les flammes. Cela fait désormais une semaine que le sud-ouest de la France est en proie à des incendies qui ont déjà brûlé 19.000 hectares. "Sur l'évacuation de personnes, pour vous donner une idée de l'importance, on a évacué aujourd'hui, sur les deux chantiers que nous avons en cours, 16.000 personnes.C'est autant que ce que nous avons fait lors des six jours précédents", a déclaré la Préfecture de police ce lundi lors d'un point presse exceptionnel. Mais ce n'est pas tout : la police enquête logiquement sur les raisons qui ont causé ces départs de feu. Était-ce accidentel ou volontaire ? Les enquêteurs ont leur petite avis là-dessus. Car un homme a été placé en garde à vue ce lundi 18 juillet dans le cadre de l'incendie de Landiras. Les investigations "se poursuivent avec de nombreuses expertises et des auditions de témoins". Une enquête a été officiellement ouverte pour "destruction par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d'autrui pouvant causer un dommage aux personnes", selon la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie. Incendies en Gironde : la thèse criminelle retenue par la police La thèse criminelle est donc celle retenue par les enquêteurs. "Le 12 juillet, à 16h25, un garagiste qui circulait avec sa fille a observé un véhicule stationné sur le bas-côté qui démarrait rapidement à sa vue. Lorsqu'il arrivait sur le lieu du stationnement, le témoin constatait que le feu était en train de se propager. Il s'arrêtait et tentait en vain de l'éteindre". Les enquêteurs ont fait un rapprochement entre ce sinistre et "d'autres départs de feux constatés sur la même zone le même jour mais à des horaires différents", ainsi que pour "trois autres départs de feux constatés entre le 13 et le 15 juillet, rapidement circonscrits". Si cela s'avère vrai, cet homme encourt de graves poursuites judiciaires.