Documentaire : la traque du serial killer Guy Georges vue par les femmes
Dans les années 90, les assassinats de jeunes femmes se multiplient dans l’Est parisien. À chaque fois, le même mode opératoire, les mêmes traces ADN. La police comprend qu’elle a à faire à un tueur en série. Son nom : Guy Georges.
C’est cette traque que raconte Les femmes et l’assassin sur Netflix, avec une particularité : les témoins du films sont uniquement des femmes. Il y a Martine Monteil, qui dirige la Crim à l’époque, la journaliste spécialiste des faits divers Patricia Tourancheau (coréalisatrice du doc), les avocates d’une partie civile et de la défense, Anne Gautier, la maman d’Hélène, l’une des victimes. "L’idée était de raconter, sous un prisme contemporain, cette histoire qui a déjà beaucoup fait parler, une affaire iconique pour la police et la justice française. S’attacher à des parcours de femmes avant tout et la façon dont elles ont été impactées par cette affaire", explique la coproductrice Elodie Polo-Ackermann.
C’est également elle qui a produit Grégory, la série documentaire fascinante toujours disponible sur la plateforme Netflix. "Sur l’artistique, ce n’est pas différent de travailler avec Netflix ou avec une chaînes de télé, il y a une exigence commune. En revanche, avec le service américain, on cherche l’universalité donc on ne considère pas que toute cette somme d’infos est acquise par le public. On pense aux Américains, aux Allemands qui vont regarder", conclut Elodie Polo-Ackermann.