Le jeune tueur en série chassait ses proies sur des sites de rencontre
Un serial killer de 25 ans vient d'être condamné à 160 ans de prison dans le New Jersey. Il attirait des femmes sur des applis de rencontre afin de les tuer. Il a tué trois jeunes femmes en 2016.
Prison à vie et plus encore. Khalil Wheeler-Weaver vient d'être condamné à 160 ans de prison ce mercredi 6 octobre à Newark, dans le New Jersey, à l'issu d'un procès qui a été rendu possible par les amies d'une de ses victimes. L'accusé a tué trois femmes, dont les cadavres ont été trouvés entre le mois de septembre et le mois de décembre, au cours de l'année 2016. C'est sur les sites de rencontre qu'il tendait des pièges à ses victimes pour les attirer à lui avant de les étrangler. Des amies d'une des jeunes femmes tuées par Khalil Wheeler-Weaver ont donc décidé de se créer un faux profil afin de le prendre à son propre piège. Comme le rapporte l'Associated Press, le tueur en série a voulu expliquer au juge qu'il avait été piégé et qu'on lui remettait sur le dos des crimes qu'il n'avait pas commis, mais le fait qu'il nie toute responsabilité dans les meurtres ne lui a servi à rien.
En 2019, un jury l'avait trouvé coupable de 11 chefs d'accusations différents, dont trois homicides volontaires, une tentative de meurtre, des violences sexuelles ou encore des kidnappings. Sarah Butler, une de ses victimes, était une étudiante de 20 ans qui a disparu en automne 2016 pendant les vacances de Thankgsiving. Ce sont ses amies qui, en se connectant à ses réseaux sociaux, ont reconnu Khalil Wheeler-Weaver comme étant l'homme avec qui elle avait échangé juste avant de disparaître. Les proches de Sarah Butler ont alors crée un faux profil pour lui donner rendez-vous alors que, d'après NJ.com, la police était sur place pour l'arrêter dès qu'il se rendrait au rendez-vous. Toujours selon le site, le père de la victime a voulu s'adresser au tueur lors du procès.
Une des victimes a survécu
"J'espère que vous trouverez en vous la force de lui donner la plus longue sentence possible" aurait-il déclaré à l'intention de la cour avant de se tourner vers l'accusé : "J'espère que tous les jours seront une souffrance". La mère d'une deuxième victime, Robin West âgée de 19 ans au moment de sa mort, a également tenu à s'exprimer pour rendre hommage à sa fille comme le rapporte l'Associated Press. "Le monde se focalise sur le dernier mois de sa vie, mais elle a vécu toute une vie avant ça. Des centaines de personnes ont été touchées par son existence et ont été dévastées par sa mort". La troisième victime s'appelait Joanne Brown et avait 33 ans. Une femme qui a voulu garder l'anonymat a également témoigné après que Wheeler-Weaver l'ait violée. Lors du procès du 6 octobre, elle a demandé au juge de ne pas se montrer clément avec l'accusé. "Toute ma vie a changé. Je ne mets plus de maquillage, je n'ai pas d'amis, je suis parano en permanence. Mais je suis contente d'être toujours vivante. J'espère que vous n'aurez aucune pitié pour lui, parce qu'il ne montre aucun remord".
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