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Disparition de Delphine Jubillar : cette nouvelle piste étudiée de près par les enquêteurs

Incarcéré depuis le 18 juin à la maison d'arrêt de Seysses, en Haute-Garonne, Cédric Jubillar est désormais soupçonné se s'en être pris à son épouse, Delphine Jubillar, pour des questions d'argent. Cédric Jubillar a-t-il assassiné son épouse pour quelques billets ? C'est la nouvelle hypothèse qu'étudient les enquêteurs de la section recherches de Toulouse, révèle la Dépêche du Midi. Mis en examen et écroué le 18 juin dernier, Cédric Jubillar est soupçonné d'avoir joué un rôle dans la disparition (et éventuellement, le meurtre) de son épouse, Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Et si, pendant longtemps, les enquêteurs se sont exclusivement penchés sur le mobile de la jalousie amoureuse, ils étudient à présent une piste très différente : celle d'un différend d'ordre financier. Respectivement intérimaire dans le bâtiment et infirmière de nuit, Cédric et Delphine Jubillar gagnaient 1470€ et 2000€ par mois. Des différences de revenus qui seraient à l'origine de plusieurs différends au sein du couple. Après épluchage des comptes en banque du couple Jubillar, la section de recherches de Toulouse a découvert que la veille de sa disparition, Delphine Jubillar s'était rendue dans son agence, à Albi, pour demander le changement de son code de carte bancaire, afin d'empêcher son mari de l'utiliser. Elle avait également rendez-vous le 18 décembre pour faire fermer le compte qu'elle partageait avec Cédric Jubillar, n'ayant plus confiance ni en lui ni en ses capacités de gestion financière. Selon la Dépêche du Midi, l'infirmière de 33 ans accusait son mari d'espionner ses dépenses. Des accusations justifiées, puisque Cédric Jubillar avait effectivement consulté les comptes de son épouse le 2, puis le 6 décembre 2020. Il y aurait d'ailleurs découvert des frais d'hôtel et des dépenses de lingerie, suite à quoi il aurait menacé sa compagne de mort, ont indiqué plusieurs témoins. Les emprunts discutables de Cédric Jubillar Toujours selon le quotidien régional, l'infirmière de 33 ans accusait également son mari de se servir sur les livrets A de leurs enfants, Louis et Elyah, pour acheter de la résine de cannabis. Ces accusations ont également pu être vérifiées, mais les avocats de Cédric Jubillar affirment qu'à chaque emprunt à ses enfants, leur client s'assurait de "rembourser à chaque fois la somme empruntée et même au-delà." Après le rejet de trois demandes de remise en liberté, Cédric Jubillar demeure incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, en Haute-Garonne. Il est, à ce jour, toujours présumé innocent. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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