Disparition de Delphine Jubillar : ces prélèvements faits sur son fils de 6 ans
Delphine Jubillar est introuvable depuis le 16 décembre dernier. Alors que les recherches se poursuivent, Le Point a révélé ce jeudi 4 mars que des prélèvements ont été faits sur son fils de six ans.
Près de trois mois après la disparition de l'infirmière de 33 ans, l'enquête semble être au point mort. Les proches de la jeune femme vivent un calvaire et les spéculations ne cessent de voir le jour. Mais où est donc passéeDelphine Jubillar ? Selon les informations publiées par Le Point ce jeudi 4 mars, il semblerait que la dernière personne à l'avoir vue soit son fils de six ans puisque tous deux ont regardé une émission à la télévision le soir-même. Le petit garçon a déjà été entendu par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse à deux reprises et avait indiqué ne pas avoir été témoin d'une dispute entre ses parents. D'après les informations du média, des prélèvements sur ses cheveux ont été effectués puisque les gendarmes souhaitaient savoir s'il avait pu absorber des somnifères et ainsi, ne pas entendre ce qui s'est passé cette nuit-là. Des faits que Me Jean-Baptiste Alary, l'avocat de Cédric Jubillar, a confirmé : "Oui, il y a eu des prélèvements faits, mais, depuis trois semaines, on attend toujours les résultats !". Il semblerait donc que toutes les pistes soient exploitées.
C'est un témoignage auquel on ne s'attendait pas. Ce mercredi 3 mars, France Bleu a dévoilé un extrait de l'interview d'un proche de Delphine Jubillar qui a souhaité conserver l'anonymat. Dans celui-ci, cette personne pointe du doigt la responsabilité de Cédric Jubillar dans la disparition de l'infirmière de 33 ans. Selon ses propos, la jeune femme était une "maman à plein temps qui aimait passer des moments avec ses enfants. Elle se repose très peu le matin pour pouvoir être disponible la journée, l'après-midi pour faire des gâteaux, des choses avec ses enfants pour après, le soir, repartir travailler" et qui faisait tout sans "aucune aide, parce qu'il (ndlr : Cédric Jubillar) n'était pas d'une grande aide". Il affirme ensuite que "la situation à la maison devenait invivable pour elle, lui ne voulait pas quitter le domicile et la laisser". Une situation difficile pour Cédric Jubillar qui, selon cette même personne, aurait expliqué à plusieurs reprises : "On l'a entendu dire à sa mère : Oui je vais la tuer, je vais l'enterrer, personne va la retrouver. Elle veut me quitter, elle veut demander le divorce". Ainsi, conscient qu'il allait tout perdre, il aurait donc perdu pieds : "Il avait tout grâce à elle. Donc du jour au lendemain se voir perdre tout, ça peut rendre fou un homme", conclut ce proche.
Cette hypothèse que Me Jean-Baptiste Alary trouve "relativement crédible"
Alors que l'enquête se poursuit, Me Jean-Baptiste Alary a accordé une interview à France Bleu ce mercredi 3 mars dans laquelle il est revenu sur une hypothèse qui, selon lui, serait "relativement crédible". En effet, il explique que la piste d'un rôdeur est probable. "Est-ce qu'elle est sortie ? C'est peut-être ce que l'intervention des chiens de la brigade cynophile laisserait à penser puisqu'ils perdent sa trace". Alors que la trace de la jeune femme est perdue à une centaine de mètres de son domicile, il affirme qu'on peut imaginer : "qu'à cet endroit, dans un carrefour, elle est montée, de gré ou de force, dans un véhicule, ce qui justifierait la perte de trace olfactive de la part des chiens de la gendarmerie". Il ajoute toutefois qu'il reste "persuadé qu'on va finir par trouver. Le crime parfait, ça n'existe pas". Alors qu'elle n'a donné aucun signe de vie, Delphine Jubillar est-elle toujours vivante ?
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