Delphine Jubillar : ce que révèlent les prélèvements effectués dans sa voiture
Jean-Baptiste Alary s'est confié dans les colonnes de Midi Libre ce mardi 31 août. L'occasion pour lui de faire des révélations concernant les prélèvements effectués sur la voiture de Delphine Jubillar.
Un élément clé du dossier. Dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, Delphine Jubillar a mystérieusement disparu de son domicile à Cagnac-les-Mines, sans laisser de trace. Rapidement, une enquête a été ouverte et après huit mois de recherche, aucun indice n'a permis d'en savoir davantage. Toutefois, une perquisition a eu lieu au domicile des Jubillar et certains objets ont été analysés dont la voiture de l'infirmière de 33 ans. Si celle-ci a rapidement été un élément clé dans cette affaire, c'est parce que des proches et voisins ont affirmé qu'elle n'était pas garée dans le bon sens. Serait-ce un indice qui expliquerait cette disparition ? Pour en avoir le cœur net, les enquêteurs ont donc procédé à une perquisition. Dans les colonnes de Midi Libre ce mardi 31 août, Jean-Baptiste Alary, l'un des avocats de Cédric Jubillar, a fait des révélations. "Cette histoire de stationnement n'est pas sérieuse. il y a une multitude de raisons pour que la voiture ait été garée dans un autre sens que d'habitude", a-t-il d'abord affirmé. Et concernant les analyses réalisées ? "Rien n'a été trouvé d'intéressant dans cette voiture. Pas de terre, de boue, de trace ADN de Delphine dans le coffre", a indiqué l'avocat. Ainsi, qu'est-il arrivé à Delphine Jubillar ?
Des indices oubliés ? Depuis le début de cette enquête, les avocats de Cédric Jubillar n'ont cessé de déplorer le fait que de nombreux éléments clés n'ont pas été la priorité des enquêteurs. Il y a par exemple la couette, qui a beaucoup fait parler mais n'a été analysée qu'en juillet dernier. Dans les colonnes de Midi Libre, Jean-Baptiste Alary a également fait part de messages envoyés par un homme à son ex-copine et dans lesquels il affirme avoir tué Delphine Jubillar. "Le 25 décembre, soit 9 jours après la disparition de Delphine Jubillar, un homme envoie à son ex plusieurs SMS où il dit : "J'ai bien tué Delphine, car elle était en couple et qu'elle n'a pas voulu quitter son mari et ses enfants pour moi", écrit il d'abord avant d'ajouter : "On s'est vus, on s'est disputés, je suis sorti de mes gonds, je ne me suis pas reconnu. Je l'ai frappée, frappée, frappée. Elle est morte et je l'ai enterrée dans le travers". L'avocat explique ensuite que, quelques heures plus tard, l'homme en question envoie un nouveau message à cette même ex. "J''ai tué une femme, je m'en veux, c'est dur à porter, elle travaillait à CCB (NDLR : clinique Claude Bernard à Albi où Delphine Jubillar était infirmière) de nuit. Elle n'a pas voulu quitter son mari pour moi. Je l'ai tuée. Je ne suis pas fier. Je vais mettre des fleurs sur son corps", a rapporté Jean-Baptiste Alary. Des propos glaçants qui, selon l'avocat, ont été mis de côté par les enquêteurs.
Delphine Jubillar : son mari va-t-il prochainement retrouver sa liberté ?
Le 18 juin dernier, Cédric Jubillar a été "mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint". Incarcéré depuis, il ne cesse de clamer son innocence. Selon Jean-Baptiste Alary, son client n'a "rien à faire en prison" et ils ont donc souhaité déposer une nouvelle demande de remise en liberté le 25 août dernier. "J'espère bien qu'elle va aboutir. Je n'ai pas tendance à faire les choses dans le vent", a affirmé l'avocat. Pour rappel, le premier appel, déposé le 23 juin dernier, n'avait pas été couronné de succès puisque la cour d'appel de Toulouse avait décidé le maintien en détention deCédric Jubillar. Selon eux, des "indices graves ou concordants pesaient contre lui", pouvait-on lire dans un communiqué publié le 8 juillet. Alors que Delphine Jubillar reste introuvable à ce jour, son époux pourra-t-il retrouver sa liberté ? Pour l'heure, il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.
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