Delphine Jubillar : pourquoi ses frères et soeurs pensent que Cédric “cache des éléments”
Incarcéré et soupçonné de meurtre, Cédric Jubillar fait l'objet de déclarations chocs des frères et de la sœur de Delphine Jubillar, citées ce vendredi 13 août par La Dépêche.
La famille de Delphine Jubillar ne se fait aucune illusion. Au cours d'une interview accordée au site La Dépêche, Maître Jean-Luc Forget a fait savoir que les proches de l'infirmière n'ont plus d'espoir de la revoir en vie. "La famille, les deux frères et la soeur, ont la conviction que Delphine est décédée", a déclaré l'avocat de Sébastien Aussaguel, l'un des frères de la jeune femme de 33 ans. S'il ne serait pas complètement convaincu de la culpabilité de Cédric Jubillar, Sébastien Aussaguel est cependant persuadé que l'artisant plaquiste conserve une multitude de secrets au sujet de la disparition (et possible mort) de sa sœur.
"Je n'ai pas dit qu'ils pensent que Cédric Jubillar est coupable", a développé Maître Jean-Luc Forget, "mais ils ont la conviction qu'ils ne verront plus leur soeur, et que Cédric cache des éléments sur cette disparition." Durant les premiers mois qui ont suivi la disparition de Delphine Jubillar, Sébastien Aussaguel et les autres membres de sa famille tentaient de rester optimistes. Mais la lucidité les a rapidement rattrapés. "Ils luttent contre ce sentiment depuis s mois. Sébastien Aussaguel a acquis, et c'est sa douleur aujourd'hui, la conviction qu'il ne reverra plus sa soeur", a ajouté l'avocat. "Ils luttaient contre ce sentiment qui les a rattrapés."
Où est Cédric Jubillar ?
Présumé innocent des faits qui lui sont reprochés, Cédric Jubillar reste derrière les barreaux, et plus particulièrement à la maison d'arrêt de Seysses. Son avocat s'est, lui aussi, exprimé - comme il a pu le faire à de nombreuses reprises - déplorant notamment la détention de son client. "Mon client se dit innocent, mais il sait que ce sera un combat difficile. Le dossier contre lui est vide. Il n'y a rien, que des suppositions", a lâché Maître Jean-Baptiste Alary dans les colonnes du magazine Elle, ce vendredi 13 août. Et d'ajouter : "Il y a ici présomption de culpabilité, et c'est très grave. Le procès se fait dans l'opinion, et non au tribunal. Dans cette affaire, on fait de la morale, parce que c'est moralement commode de faire de Delphine Jubillar une mère iconique et de Cédric Jubillar un salaud."
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