Delphine Jubillar : ce qui a fait pencher la balance dans la décision de placement de ses enfants
Les enfants du couple Jubillar ont été placés chez Stéphanie, la sœur aînée de Delphine Jubillar, selon les informations publiées par le Parisien ce samedi 26 juin.
Une décision importante. Depuis le 16 décembre dernier,Delphine Jubillarreste introuvable. L'infirmière de 33 ans a disparu de son domicile à Cagnac-les-Mines sans laisser de trace. Rapidement, une enquête a été ouverte et malgré de nombreuses battues, des perquisitions et des témoignages, aucun indice n'a permis d'en apprendre davantage sur cette mystérieuse disparition. Un nouveau rebondissement a récemment vu le jour avec la mise en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" de Cédric Jubillar. Ainsi, selon les informations publiées par le Parisien ce samedi 26 juin, les enfants du couple, Louis, 6 ans et sa petite sœur Elyah, 2 ans, ont été placés auprès de Stéphanie, la sœur aînée de Delphine Jubillar. La raison de ce choix ? "Elle a été désignée tiers digne de confiance pour une durée d'un an renouvelable", a précisé le journal. Toutefois, Nadine F, la mère de Cédric Jubillar, disposera d'un "droit d'hébergement des enfants un week-end sur deux et chaque mardi soir", ajoute ensuite le média. Et concernant Sébastien, l'un des deux frères de l'infirmière ? "Il aura le droit de les accueillir un week-end par mois", peut-on lire. Des décisions qui vont bouleverser le quotidien des enfants du couple, déjà bien chamboulé depuis la disparition de leur mère.
Un suspect idéal ? Depuis la disparition de Delphine Jubillar, l'enquête se poursuit mais aucun élément n'a permis d'en apprendre davantage. Toutefois, un rebondissement a vu le jour avec la mise en examen de Cédric Jubillar. Selon Me Jean-Baptiste Alary, son avocat, il était "sûr que les enquêteurs soupçonnaient Cédric Jubillar depuis le départ", a-t-il confié dans les colonnes du Point le 24 juin dernier. En effet, il précise ensuite que son client a été "dès le lendemain de la disparition de sa femme, emmené voir un médecin légiste à Castres". La raison de cette initiative ? "Les enquêteurs voulaient vérifier l'absence de traces de coups ou d'ADN sous ses ongles. Cela n'a rien donné", a-t-il affirmé . Selon ses propos, l'histoire de la "machine à laver utilisée pour nettoyer l'arme du crime ou camoufler les traces de sang, c'est nébuleux", confie-t-il avant d'ajouter : "Je m'étonne aussi que les analyses sur le siphon de la machine soient encore en cours, six mois après", conclut-il. Pour rappel, c'est d'abord par les internautes que Cédric Jubillar a été soupçonné. Nombreux sont ceux qui, durant plusieurs mois, ont fait la comparaison avec Jonathann Daval, qui avait avoué être responsable du meurtre de sa femme après plusieurs mois. Cédric Jubillar a, quant à lui, toujours affirmé son innocence et aucun élément n'a pour l'instant prouvé sa culpabilité.
Perquisition au domicile des Jubillar : qu'a-t-elle donné ?
Le 22 juin dernier, une nouvelle perquisition a eu lieu au domicile des Jubillar. Suite à celle-ci, les enquêteurs ont saisi une clé USB et des cartes mémoire d'appareil photo. Selon Me Jean-Baptiste Alary, ces éléments ne sont pas suffisants pour prouver la culpabilité de son client. "On n'a pas un seul élément objectif dans tout ce qui a été dit ! Il a fallu attendre six mois pour avoir droit à autant d'insignifiances", a-t-il affirmé. De plus, il n'hésite pas à indiquer que la mise en détention de Cédric Jubillar était évidente. "Pendant sa garde à vue, je l'ai préparé à l'éventualité d'aller en détention. Il était évident que ça allait finir comme ça : il y a une telle pression médiatique sur ce dossier que la justice l'absorbe d'une certaine manière", conclut l'avocat. Pourra-t-on en savoir davantage concernant cette mystérieuse disparition prochainement ?
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