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Covid-19 : "un plan de renforcement" des capacités de tests mis en place en France

Des personnes attendent de se faire tester dans une pharmacie de Nantes, le 8 janvier 2022. Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a annoncé, dimanche sur BFM-TV, "un plan de renforcement" de la politique de tests, avec notamment le déploiement de "plusieurs centaines" de centres de dépistage près des centres de vaccination et des autorisations pour faciliter le recrutement dans les pharmacies.  Face à la propagation de l'épidémie de Covid-19 et aux queues qui s'allongent devant les centres de dépistage, le gouvernement français déploie "un plan de renforcement de (la) politique de tests". Son porte-parole Gabriel Attal a notamment annoncé, dimanche 9 janvier à BFM-TV, l'ouverture de "plusieurs centaines" de centres. "On va demander l'ouverture de centres de dépistage près des centres devaccination", afin qu'à des moments creux de vaccination, les professionnels sur place puissent réaliser des tests, a précisé le porte-parole du gouvernement qui estime que "quasiment 10 millions de personnes" sont testées par semaine. "La deuxième mesure est de permettre aux pharmaciens de créer leurs centres de dépistage. On va leur donner la possibilité de recruter eux-mêmes temporairement des professionnels de santé qui viendront travailler dans leur propre petit centre de dépistage pour qu'il y ait plus de dépistages faits dans les pharmacies", a-t-il ajouté. En outre, il s'agit selon lui "d'élargir encore les personnes habilitées à faire des tests", avec dimanche matin un nouvel arrêté publié sur la question. Le passe vaccinal mis en oeuvre "au plus tard la semaine du 17 janvier" Enfin, concernant les auto-tests, ils sont au nombre de 6 millions en stock dans les pharmacies, qui "en recevront 10 millions supplémentaires" la semaine prochaine, a souligné Gabriel Attal. "On va garantir aux 6 000 pharmacies qui ne font pas de tests antigéniques et d'autotests qu'on indemnisera les stocks qu'elles auraient commandés et qu'elles ne vendraient pas", a-t-il assuré. La politique de dépistage massive est actuellement très coûteuse et compliquée à organiser. "On l'assume", a fait valoir le porte-parole du gouvernement. "Bien sûr que ça a du sens de tester" et "on poussera au maximum toujours nos capacités de tests", a-t-il affirmé, insistant sur l'idée que "le test est un outil essentiel de maîtrise de l'épidémie". Concernant le passe vaccinal, qui devait entrer en vigueur le 15 janvier, le secrétaire d'État a indiqué qu'en raison du retard pris dans l'examen du projet de loi dédié, cet outil sera mis en oeuvre "au plus tard dans les premiers jours de la semaine du 17 janvier". Avec AFP

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