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Covid-19 : la campagne de vaccination s'accélère dans plusieurs régions françaises

Un centre de vaccination contre le Covid-19, à Nice, en France, le 6 mars 2021. La campagne de vaccination contre le Covid-19 s'est accélérée samedi en France avec l'ouverture de dizaines de centres spécialisés aux quatre coins du pays, notamment en Île-de-France et dans le Pas-de-Calais, qui vit son premier week-end confiné.  La vaccination a connu un coup d'accélérateur, samedi 6 mars, en France, alors que le Pas-de-Calais vit son premier week-end à nouveau confiné pour endiguer l'épidémie de Covid-19, "toujours préoccupante" selon Santé publique France. Face à la propagation du virus et de variants, des opérations de vaccination de masse ont été lancées dans plusieurs régions où le virus circule le plus activement. Ce week-end sont ciblés d'abord les plus de 75 ans, plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie. Sur l'ensemble de la région Ile-de-France, plus de 100 centres de vaccination ont été ouverts ce week-end pour écouler plus de 50 000 doses. Dans un centre éphémère du nord-est parisien, installé dans le centre culturel le 104, Alain Serra, 76 ans, se félicite de la "bonne organisation". "J'en ai eu pour dix minutes d'attente et même pas mal !". "On va vacciner 2.000 personnes" en deux jours, "ce n'était pas évident de relever ce défi, qu'on nous demande de mobiliser autant de médecins et d'infirmiers (...), mais je pense que ça fonctionne", relève le Dr Serge Smadja de SOS médecin. À Paris, les quais de Seine bondés puis évacués par la police Pour éviter les rassemblements à Paris, l'interdiction de consommer de l'alcool a été étendue à de nouvelles zones, dont les quais de Seine, où des centaines de Parisiens profitaient samedi après-midi du soleil. Dans l'ensemble, la consigne était appliquée, mais la police a fait évacuer les quais en milieu d'après-midi, la foule nombreuse ne respectant pas toujours les gestes barrière. En Haute-Garonne, l'objectif est d'injecter 5 000 premières doses. Dans le centre mobile installé dans le stade toulousain Ernest-Wallon, où une dizaine de personnes faisaient la queue, Laurence explique être "à risque". "J'attendais ce moment avec impatience. J'espère retrouver une vie normale. Je ne me pose pas la question du vaccin AstraZeneca ou pas. Quel autre choix j'ai ?" >> À lire aussi : Couvre-feu en France : une efficacité "limitée" contre la propagation du Covid-19 Le Pas-de-Calais a ouvert de nouveaux centres de vaccination ce week-end, avec plus de 10 000 doses à administrer, comme à Lens par exemple. "La population est au rendez-vous, ça se passe bien", a assuré à l'AFP le maire PS Sylvain Robert. Ce département a été mis sous cloche dans l'espoir de freiner l'épidémie, suivant Dunkerque et Nice déjà confinées le week-end.  Quatre hôpitaux militaires ont ouvert des centres de vaccination à Metz, Toulon, Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, et Villenave d'Ornon, en Gironde. L'exécutif vise les 10 millions de premières injections  L'objectif du gouvernement est d'atteindre les 10 millions de premières injections à la mi-avril, 20 millions à la mi-mai et 30 millions cet été. Actuellement, plus de 3,5 millions de Français ont reçu au moins une dose. À la date de jeudi, c'était le cas de 5,1 % de la population française.  Le gouvernement et l'Ordre des médecins s'inquiètent aussi du faible taux de vaccination chez les soignants, qui s'élève à 30 %. Le Premier ministre Jean Castex a promis que le gouvernement allait "mettre le paquet sur la vaccination" en mars et avril car les prochaines semaines resteront "très sensibles". "Les disparités territoriales sont importantes et nécessitent une adaptation à l'échelle locale des mesures de contrôle de l'épidémie", rappelait vendredi Santé publique France, avec comme régions "les plus touchées" Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Hauts-de-France et Ile-de-France. Avec AFP

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