Collégienne tuée à Paris : quatre personnes toujours en garde à vue, la mort par asphyxie confirmée

Lundi, "une cellule de soutien psychologique pour les élèves et pour les personnels" du collège Georges-Brassens, que fréquentait la jeune fille retrouvée morte dans une malle, va être mise en place. Quatre personnes sont toujours en garde à vue dimanche 16 octobre dans le cadre de l'enquête ouverte après la découverte vendredi soir à Paris du corps d'une enfant de 12 ans dans une malle, a appris franceinfo de source proche du dossier et auprès du parquet. Samedi, cinq personnes avaient été placées en garde à vue dont la principale suspecte, interpellée dans la matinée à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). >> Ce que l'on sait de la découverte du corps d'une collégienne de 12 ans dans une malle à Paris Vendredi soir, vers 23 heures, un homme sans domicile fixe a découvert le corps de l'adolescente sans vie, ligotée et recroquevillée dans une malle au bas de son immeuble, dans le 19e arrondissement de Paris, près du parc des Buttes-Chaumont. Selon nos informations, elle présentait plusieurs plaies à la gorge. L'autopsie réalisée samedi a permis de déterminer qu'elle est morte par asphyxie, a précisé le parquet de Paris à franceinfo. Ses parents, gardiens de l'immeuble dans lequel la famille réside, avaient signalé sa disparition quelques heures plus tôt à la police. Vendredi soir, la mère avait partagé une photo de leur fille sur Facebook, indiquant "alerte enlèvement, notre fille Lola a été vue pour la dernière fois à 15h20 en compagnie d'une fille qu'on ne connaît pas dans notre résidence". Une capture d'écran de la vidéosurveillance montrant cette jeune femme était également partagée. Un soutien psychologique aux écoles du secteur dès lundi Cette suspecte d'une vingtaine d'années, née en 1998, a été interpellée samedi matin à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), a appris franceinfo de source proche du dossier. D'après les premiers éléments de l'enquête, elle avait demandé de l'aide pour déplacer une grosse malle dans sa voiture. Le rectorat de Paris a annoncé samedi que "des cellules de soutien psychologique pour les élèves et pour les personnels" du collège Georges-Brassens, que fréquentait la victime, "mais également pour les écoles du secteur", seront mises en place lundi matin. La brigade criminelle de la Police judiciaire de Paris est saisie de l'enquête ouverte par le parquet de Paris pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans". Le mobile de ce meurtre reste encore un mystère.