Cédric Jubillar : un mystérieux témoin entendu par les enquêteurs pendant la garde à vue de sa compagne
Séverine L., la compagne de Cédric Jubillar passe par la case garde à vue. Et d'après Le Parisien, un mystérieux témoin n'ayant aucun lien avec le couple aurait été audtionné.
Qu'est-il arrivé à Delphine Jubillar ? Un an s'est écoulé depuis sa disparition et les enquêteurs ne parviennent toujours pas à apporter les réponses que l'entourage de l'infirmière souhaiterait. Cependant, il y a bien un suspect : Cédric Jubillar, le mari de la victime. Au mois de juin 2021, celui-ci a été interpellé et placé en garde à vue, accusé du meurtre de la jeune femme de 33 ans. Ce mercredi 15 décembre 2021, un an jour pour jour après les événements qui ont lancé l'affaire Delphine Jubillar, la nouvelle compagne de l'artisan peintre connaît le même sort. Séverine L. a été interpellée et placée en garde à vue aux alentours de sept heures du matin à son domicile de Lescure-d'Albigeois, dans le Tarn. Elle est soupçonnée de "complicité de recel de cadavre."
En d'autres termes : les autorités estiment qu'elle aurait connaissance de l'endroit où le corps de Delphine Jubillar aurait été dissimulé. Si une perquisition a été orchestrée dans son pavillon, plusieurs témoins ont été appelés à s'exprimer pendant la garde à vue de Séverine. Parmi eux, on retrouve d'ailleurs son fils aîné, un ami de Cédric Jubillar, ainsi qu'un autre mystérieux témoin. D'après les informations du quotidien Le Parisien, ce dernier n'appartient pas à l'entourage du mari de Delphine Jubillar. Il n'est "ni un ani ni un membre de la famille du suspect."
Que risque la compagne de Cédric Jubillar ?
Mais qui pourrait bien être ce témoin ? Le mystère reste entier. Quoi qu'il en soit, Séverine L. est mise en cause pour avoir fait entrave à l'enquête autour de Delphine Jubillar, elle qui a sans cesse clamer l'innocence de son compagnon. Que risque la compagne de Cédric Jubillar dans le cas où elle serait jugée coupable ? L'article 434-7, entré en vigueur le 2 janvier 2002 affirme que le fait de cacher ou receler le cadavre d'une victime d'un homicide ou d'une personne morte à la suite de violences est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
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